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«Les archives sont une source inépuisable pour la mise en valeur de notre patrimoine du commerce international»
INTERVIEW : M. MONCEF FAKHFAKH - DIRECTEUR GENERAL DES ARCHIVES NATIONALES (Suite I)
Publié dans WMC actualités le 15 - 08 - 2005

■ Quand les premières statistiques du commerce extérieur ont commencé à être collectées en Tunisie et en trouve-t-on trace dans nos archives ?
— Les statistiques ont commencé à être collectées à la fin du 19ème siècle. Les recensements relatifs au pays à l'époque des années 1890 ont concerné la population. l'agriculture, la scolarisation. On trouve trace dans les Archives Nationales des formulaires envoyés aux Caïds. Parmi les enquêtes effectuées en 1900 figure un livre intitulé : «Nomenclature des Tribus tunisiennes », ouvrage où on a localisé les tribus et fractions de tribus, nom et lieu, photographie de l'occupation du sol par la population tunisienne. Le premier recensement moderne a été diligenté en 1921. Il comporte des informations sur la population et le commerce, sur les publications périodiques sur le commerce extérieur... La Tunisie possède une histoire assez fournie en matière de statistiques économiques y compris le commerce.

■ Quelles sont les circonstances à l'origine de la prise de conscience dans la régence de Tunis de mieux conserver les archives, notamment lorsque Kheireddine était membre du Gouvernement du Bey ?
— Une vision globale a guidé les réformes entreprises par l'Etat tunisien depuis 1857 (pacte fondamental). En 1860, il avait été procédé à l'organisation administrative (fixation des missions des ministères et de leur organisation) et en 1861, une Constitution avait été votée qui était en fait le résultat de l'expérience des réformateurs de l'époque dont le Général Kheireddine, qui avait beaucoup voyagé dans les pays européens, notamment lorsqu'il avait accompagné en 1846 Ahmed Bey qui était en visite officielle à Paris. Ensuite, pendant les années 1853 1856 où il approfondit ses connaissances de la civilisation moderne en séjournant dans la capitale française, en tant que représentant du gouvernement tunisien. Son étude, intitulée «Aqwam al-masalik fi maarifat ahwal al-mamalik», qu'il fit publier en 1868, donne dans sa plus grande partie un aperçu de la France sur les plans économique, politique et culturel. D'autres réformateurs illustres comme le Général Hassine l'y avaient accompagné. Ils avaient ainsi retenu les leçons les plus enrichissantes de leurs visites pour améliorer et moderniser les institutions de leur pays. Par la suite Kheireddine en devenant Premier Ministre a eu plus de pouvoirs et a pu mettre en oeuvre davantage de réformes inspirée, non seulement de l'occident mais également résultant de l'influence ottomane. Il est intéressant d'indiquer dans cet ordre d'idées que les Archives Nationales détiennent le Procès Verbal de la réunion des membres qui ont créé la Constitution, tous tunisien, par ailleurs.

■ Quel est le rôle joué par les figures marquantes gui ont dirigé les archives, et quelle est leur contribution à la conservation de notre patrimoine?
— Il est tout abord utile de relever que l'un des Directeur des Archives Nationales n'était pas tunisien mais de nationalité syrienne. Il avait été placé à la tête des archives grâce à un appui des autorités coloniales qui en fait cherchaient à placer aux sommet des grandes institutions étatiques des cadres parfaitement bilingues susceptibles de servir d'interface pour interpréter et traduire non seulement la langue du protecteur mais aussi su culture et sa civilisation auprès du protégé. Des intellectuels syriens disposaient de tels atouts car ils étaient très érudits et très cultivés. C'est le cas de Chokri Ghanem. Plusieurs hauts fonctionnaires avaient aussi dirigé ce service comme le Général Mohamed Karoui qui est resté pendant près de trente six ans à la tête des archives (de 1887 à 1923). Issu connue Kheireddine, de l'Ecole Militaire du Bardo, créée par Ahmed Bey, Il avait accompli un travail méritoire en rassemblant les documents de l'époque précoloniale et institué la fameuse série historique. Hassen Hosni Abdelwaheb a essayé pour sa part d'organiser les papiers de l'Administration régionale et locale. Tahar Lajmi, Larbi Ben Abdallah, Ali Abdelwahab, Mohamed Salah Mzali et Mohamed Laziz Lakhoua se sont aussi succédé à la tête de ce service qui avait aussi bénéficié de la direction éclairée du Cheikh Mohamed Taïeb Boussen.

■ Quel est l'intérêt de l'archivage pour les opérateurs économiques constituant la clientèle des institutions d'encadrement du commerce extérieur ?
— L'archivage est utile quel que soit le domaine d'activité choisi. Il permet de remonter le temps et de suivre les activités des affaires actuelles qui présentent des antécédents historiques. L'intérêt historique des opérations commerciales simples est d'étudier les phénomènes politiques, établir un éclairage pour préparer l'avenir. La réglementation de la conservation de ces documents est de ne pas les garder plus de dix ans. Cette conservation est utile pour la société qui a besoin de capitaliser pour de longues périodes, contrairement à l'individu guidé uniquement par une logique de profit individuel. L'Etat garde les documents à long terme pour l'intérêt de tous. Il essaye donc de fournir une dimension historique aux opérations économiques loin du souci d'intérêt immédiat.

■ Existe-t-il une coopération internationale de la Tunisie avec les pays industrialisés en matière de modernisation de l'archivage ?
— Il existe effectivement des formes de coopération pour permettre la modernisation de l'archivage. L'institution des Archives Nationales Tunisiennes entretient des solides et riches rapports de coopération internationale en matière d'archivage dans tous les domaines. L'expertise internationale a été mise à profit à des moments difficiles où l'établissement d'un système national a été rendu nécessaire. A notre tour nous jouons un rôle dans l'exportation du savoir faire et des services au profit de pays tels le Yémen, le Liban et certains autres pays de l'Afrique Centrale. Il y existe tantôt des besoins de formation notamment au Liban ou de conseil comme au Maroc où on développe un projet de loi sur les archives. Notre expertise est particulièrement appréciée dans le monde arabe et dans les pays en développement. Je suis moi-même Président de l'Association Internationale des Archives Francophones. Un portail de l'enseignement archivistique sera d'ailleurs ouvert prochainement au public francophone avec une formation en ligne (12 ou 14 modules). Il s'agit d'un enseignement gratuit (sans frais) financé par une Agence Intergouvernementale francophone, ainsi que par des crédits des gouvernements français, suisse et canadien. J'occupe aussi le poste de vice-président depuis quatre ans du Conseil International des Archives, la plus grande organisation professionnelle des archives à l'échelle mondiale dont le siège est à Paris et qui existe depuis 55 ans et à laquelle 175 pays et Etats adhérent (président autrichien). Nous avons pris une option pour un système d'archivage moderne non encore implanté dans les pays arabes, inspiré de pays comme les Etats-Unis, l'Australie ou le Canada.

■ L'archivage doit-il toucher uniquement le secteur public ou bien concerner aussi le secteur privé?
— En fait, tout le monde est concerné, La réglementation et l'organisation des archives publiques prennent le dessus. L'archivage public concerne toute la communauté. Y sont associées les notions d'intérêt ou de service public. Toutefois, la législation tunisienne a aussi touché les archives privées. Les sociétés et les entreprises privées ont intérêt à mettre en application la réglementation du pays (non obligatoire). Cependant cette dernière touche aux archives privées dans la mesure où la politique de l'Etat relative à ce type d'archivage devrait garantir les intérêts de la collectivité. Les archives privées ne peuvent en effet être exportées qu'après l'autorisation des archives nationales. L'Etat peut par contre aider les privés à conserver leurs propres archives comme il encourage le dépôt des archives auprès des archives nationales ou le don au profit de cette institution.

■ Comment pensez-vous que les technologies modernes et l'informatique puissent contribuer à développer le travail de recherche historique à partir de nos archives et quel est votre programme en ce sens?
— Il faut en fait distinguer entre deux aspects :
- Les documents qui naissent ou sont produits sur support classique et sont ensuite digitalisés ;
- Les documents produits dès le départ sous forme électronique ;
Dans les deux cas la législation tunisienne prévoit la gestion des documents depuis leur création indépendamment de leur support. Les documents électroniques nécessitent d'ailleurs plus que les autres une intervention et une organisation à l'amont, ce qui est une pratique non développée (logiciel + système). La constitution d'un logiciel des archives tunisiennes (archives nationales + administration) nécessite à la fois l'élaboration d'un système de classification afin de repérer les informations à tout moment de leur cycle de vie et un système de rétention et d'élimination des documents selon un calendrier de délais de conservation. On connaît ainsi la durée de conservation dé chaque document. L'archivage nécessite ces outils électroniques parce que les documents ne sont pas visibles comme c'est le cas pour le support papier; ce sont donc des opérations automatiques. En fait, les systèmes sont différents mais c'est le même principe de gestion. Des réunions interviennent et la version finale du produit est validée. La procédure établie est publiée au JORT Pour adoption.

■ Une inspection intervient-elle pour contrôler le degré d'application de la méthodologie retenue ?
— Bien sûr. Le décret prévoit l'envoi d'inspecteurs dans les administrations pour vérifier l'application de ce schéma. Le principe est tout à fait similaire à un système qualité mais comme l'introduction de la réforme est récente nous donnons aux administrations le temps d'apporter des correctifs dans leur système de gestion de leurs archives.

■ Le coût de l'introduction de ces nouvelles technologies est-il élevé?
— Cela dépend. S'il s'agit d'une base de données référentielle, le coût est moins élevé. Il s'agira alors de renseignements sur le produit sans accéder au fond. Lorsque vous entreprenez un projet de recherches, l'interrogation de la base de données en identifiant les documents, suivie d'une consultation physique n'est pas une opération coûteuse. Par contre scanner des documents pour les consulter directement par un système en ligne est très onéreux. Pour cela la technique utilisée est l'OCR (reconnaissance électronique) et les textes sont intégralement reproduits. Cette façon de procéder recouvre 7% environ de l'ensemble des archives conservées. En fait les documents passent par deux cycles essentiels de vie : Sur dix ans ils sont utilisés par l'administration et c'est leur usage qui justifie l'investissement consenti en les scannant et en les digitalisant. La deuxième phase est que l'abandon de l'usage des documents rend prohibitif leur conservation. Si le document est conservé ce n'est plus par intérêt économique mais en tant que constituant de la mémoire de la Nation. Les documents se chiffrent en kilomètres et pratiquer cette technique devient trop coûteux. Les besoins exprimés sont faibles et se traduisent par un intérêt accessoire d'ordre culturel ou relevant de la curiosité. Malheureusement, le critère de rentabilité est à prendre en compte. Il faut savoir à titre d'exemple pour illustrer cela que le Japon scanne chaque année 200 000 documents, mais que signifie ce chiffre par rapport à des millions de documents d'archives ?

■ La confidentialité est associée de façon presque automatique à la consultation des archives et vous en avez donné un exemple lors d'un exposé à propos du Ministre Kheireddine qui demandait formellement à ses subordonnés de pouvoir consulter un document d'archives. A quoi attribuez-vous ce souci constant de confidentialité et pensez qu'elle demeure d'actualité aujourd'hui?

— Le degré de confidentialité dépend de la matière documentaire et de l'information. Pour les affaires publiques, les informations sont strictement confidentielles. Mais la notion de confidentialité change. Les informations confidentielles ont eu pendant très longtemps un rapport avec celles relatives à la défense du pays, les affaires étrangères, la sécurité ... Par exemple un plan de défense nationale, une cache d'armes... Les entretiens diplomatiques sont aussi classés Top secret. Mais il n'existe pas de secret absolu. Toutes les lois d'archives réglementent la communication des documents par paliers. Il existe globalement trois paliers :
- 30 ans de délai minimum pour les archives publiques (avec une variation entre 25 et 30 ans).
- 60 ans quand il s'agit de la sécurité, les dossiers judiciaires et aussi les dossiers comportant des enquêtes statistiques.
- 100 ans pour le troisième palier et les types de documents concernés sont ceux relatifs à l'état civil, les dossiers administratifs des
fonctionnaires et les dossiers médicaux. La vie privée des personnes est en effet considérée comme sacrée. Il est à signaler que la limite de confidentialité des dossiers médicaux atteint en France 150 ans, la limite la plus élevée du monde. Elle prend effet à partir de la date de naissance. Il faut se rappeler le fameux dossier relatif au secret médical entourant la maladie de Mitterrand qui a fait l'objet d'un livre contesté écrit par le Dr Gubler (1)

■ On sait que durant les périodes de trouble et de guerre ayant ponctué l'histoire de notre pays, notamment durant la guerre entre les Turcs et les Espagnols, une déperdition est intervenue dans nos archives. Pouvez-vous nous rappeler dans quelles circonstances précises ceci est-il intervenu et peut-on aujourd'hui évaluer les dégâts causés?
— De tout temps les archives n'ont jamais été à l'abri des destructions, notamment en période de guerre et de troubles politiques ou catastrophes naturelles. La Tunisie a connu en particulier une histoire politique mouvementée pendant les 16ème et 17ème siècles. Il en a résulté des destructions importantes pour les archives publiques, notamment pendant l'invasion espagnole en 1535 et à la fin du 17ème siècle durant le règne des Mouradites. Des dégâts irréparables avaient touché les archives publiques. Des documents uniques avaient disparu (pas d'exemplaires). Actuellement on est mieux outillé pour éviter les catastrophes de ce genre avec la bonne organisation des institutions spécialisées, des copies de substitution sont créées, des microfilmages et des digitalisations sont opérés et le stockage est réparti dans différents endroits. Les Américains par exemple stockent dans les satellites mais ce sont des quantités très réduites. Par ailleurs les Suédois stockent dans des grottes cachées pour conserver les doubles des documents précieux (à l'abri de l'arme nucléaire).
Par ailleurs il a été procédé à la récupération partielle de certains documents datant de la période coloniale comme la correspondance des Résidents Généraux. Il faut indiquer cependant que les documents produits dans l'administration tunisienne du temps de la colonisation ont été conservés par les Archives Nationales. Les documents rassemblés par les services de la Résidence Générale sont de différents types. Les rapports des contrôleurs civils dépendant du Résident et non de l' Administration tunisienne. Ces documents ont bénéficié du statut diplomatique et ont été transférés à Nantes en France au Centre des archives diplomatiques du Ministère des Affaires Etrangères français. Depuis 1982 la Tunisie poursuit le travail de microfilmage de ces documents dont beaucoup sont assez pertinents notamment pour l'Histoire politique de la Tunisie. Des pertes ne sont pas enregistrées pour les documents de gestion. Cependant un problème existe pour rassembler l'ensemble des documents disponibles dans la mesure où les autorités françaises ne nous permettent de copier que les documents qu'elles mettent à la disposition de leurs propres citoyens soumis à la réglementation des délais de durée de confidentialité de 60 ans et également au pouvoir discrétionnaire de l' Administration.
Certains autres problèmes se greffent au précédents pour assurer une bonne collecte comme la nécessité de rassembler un personnel nombreux pour assurer le transfert sans compter que la France n'assure pas une assistance financière pour permettre de réaliser cette action. L'opération est prise en charge sur le Budget tunisien avec une copie gratuite fournie à la partie française. Le programme a commencé à être suivi dans les années 81/82 par l'Institut Supérieur de l'Histoire du Mouvement National (dépendant du Ministère de l'Enseignement Supérieur), mais c'était avant la loi sur les Archives Nationales de 1988, et depuis nous avons pris la relève.


(Source : La Tunisie-Economique - Mai-Juin 2005 : Hatem KAROUI)
(1) Le livre intitulé « Le Grand secret» écrit par le Dr Claude Gubler & Michel Gonot, vient récemment d'être libéré après une longue période d'interdiction intervenue sur le recours exercé par la famille Mitterrand, et ce après que les tribunaux français eurent été déboutés par les tribunaux européens pour atteinte à la liberté d'expression.

15- 08 - 2005 :: 05:00
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