Selon de nouvelles analyses issues du rapport annuel du Hackett Group («Hackett Book of Numbers» à traduire : «Le livre des Chiffres Hackett») : créer des centres de services partagés peut permettre aux entreprises de réduire considérablement leurs coûts financiers celles-ci y ont pourtant peu recours Les entreprises qui les ont mis en place dans le respect de leurs normes de qualité et de satisfaction client, ont pu réduire leurs coûts jusqu'à plus de 40% - dans une autre étude portant sur les sociétés européennes, les entreprises du vieux continent apparaissent comme plus frileuse. Paris, Décembre 2006 - La société Hackett, leader mondial dans les études de benchmarking, l'accompagnement des entreprises en matière de bonnes pratiques et la mise en place des transformations nécessaires pour atteindre des standards d'excellence (baptisés World Class par Hackett Group) vient de rendre officielles de nouvelles analyses tirées de son étude de benchmarking annuelle menée par ses analystes à partir de l'extraction d'information de sa base d'étude comparée sur 2100 grandes entreprises internationales dont 81 entreprises françaises. Il apparaît dans ces nouveaux résultats que si les entreprises regroupaient leurs département dans un seul centre de services partagés, elles pourraient réduire leurs coûts financiers d'à peu près 40%, tout en améliorant la qualité de ses services à ses clients, le respect de ses standards de qualité et sa productivité. Pourtant, de nombreuses entreprises semblent ne pas encore se soucier de cette nouvelle frontière à atteindre. Toujours selon cette étude Hackett, une entreprise sur cinq peut réduire ses coûts financiers de plus de 40 % du fait du recours aux centres de services partagés. Plus de 30% des entreprises voient leurs coûts financiers inchangés ou s'élever après la mise en place d'un centre. 12% enfin, enregistre une faible baisse des coûts. Pour parvenir à générer des baisses de coûts importantes, Hackett a identifié 7 bonnes pratiques, mais a également répertorié les erreurs fréquemment commises par les entreprises. Dans une étude spécifiques aux entreprises européennes, Hackett a constaté des résultats plus mitigés, puisque la plupart des sociétés étudiées enregistre des chiffres de baisse des coûts situés dans une fourchette allant de 10 à 40%.Selon les analystes de Hackett, les entreprises américaines se montrent plus agressives dans leur mise en place des services partagés. Les entreprises européennes sont plus conservatrices et contre balancent les avantages et inconvénients de ces procédures. De plus, les risques de hausse des coûts sont moindres en Europe car les entreprises du vieux continent font davantage appel aux arbitrages salariaux du fait de la proximité des pays de l'Est. «Le recours aux services partagés est un mécanisme performant pour améliorer l'efficacité des services financiers de l'entreprise», fait remarquer le chef analyste de Hackett, Tom Bangemann. «pour réussir cette implémentation, il faudra à l'entreprise beaucoup de courage de concentration et d'esprit d'initiative, mais le gain en vaut la peine». Penny Weller, également analyste en chef pour Hackett ajoute, «les entreprises qui savent considérer ces centres de services partagés comme des filiales à part entière de l'entreprise avec leurs objectifs de productivité et de respect des standards de qualité, de mesure des performances et de satisfaction client sont plus à même de réussir cette mutation. Il leur faudra éduquer leurs directions et faire en sorte de conduire le changement subtilement et en prenant le temps nécessaire pour ne pas brusquer les publics concernés. Si les entreprises ne respectent pas ces principes de bon sens, il est possible que leurs employés minent le projet et fassent en sorte de contourner celui-ci via une organisation parallèle. La réussite d'une mise en place d'un centre de services partagés est également une étape nécessaire pour une entreprise qui voudra par la suite faire appel aux opportunités de délocaliser certaines de ses fonctions». (Source : http://www.indicerh.net)