Je pense que monsieur (ou madame) n'a pas vraiment très bien compris le sujet des discussions. Ce n'est pas celui de conserver la culture arabe mais celui de la langue qu'on doit utiliser dans nos publicités. Notre culture "tunisienne" et notre histoire, qui durent depuis 3000 ans, ne doivent pas être réduites en quelques siècles d'existence. Il est évident que "l'arabe, langue et civilisation (avec toutes ses composantes) appartiennent à la communauté des Tunisiens, à la nation tout entière" mais ce n'est qu'une COMPOSANTE de notre identité, de notre culture et de notre civilisation. En prenant en considération notre longue histoire qui fait la fierté de tous le Tunisiens, le choix de la langue ne doit pas poser un problème parce qu'on va choisir la langue qui va affirmer notre identité en tant que Tunisiens. Il faut savoir aussi que plusieurs langues étaient utilisées et qui ont disparu avec le temps : le phénicien (qui a été introduit par les Phéniciens de Alissa en 814 Av. C et disparu au 2ème siècle Ap. C) ; le latin introduit par les romains qui a duré plus de 7 siècles ; et enfin l'arabe littéraire introduit au début du 8ème siècle. Cela sans prendre en considération d'autres langues qui existaient bien avant toutes ces langues et je parle bien de la langue berbère qui continue son existence au sud de la Tunisie ; et l'hébreu qui a été la première langue étrangère introduite en Tunisie et qui continue à être utilisée par plus de 1000 juifs tunisiens en Tunisie. Pour revenir à la réaction du monsieur, les Tunisiens sont fiers par leur histoire avec toutes ses composantes (l'arabe aussi). Concernant les Indiens des forêts, eh bien ! mettez-vous ça dans la tête, ils ne parlent qu'une seule langue depuis des siècles et des siècles, tout simplement parce qu'ils n'ont pas le choix, ils n'ont pas ce que nous avons : la richesse et la diversité culturelle et historique. Je suis tout à fait d'accord avec vous : l'arabe est un «plus pour chaque Tunisien», « c'est un héritage sacré», la conservation se fait dans les écoles, lycées et universités et ça dépend de la volonté du peuple tunisien, si on veut rompre avec l'arabe, alors on va le faire s'il ne confirme plus notre identité TUNISIENNE. Vous avez tort de dire que l'arabe est notre langue maternelle car quand je suis né, j'ai appris à dire ASLAMA et pas ASSALAMOU ALIKOM, j'ai appris à dire AICHIK et pas CHOKRAN, je n'est pas commencé à apprendre l'arabe qu'à partir de l'âge de 5 ans quand j'ai commencé à fréquenté l'école et je pense que c'est le cas de tous les Tunisiens. Pour terminer, je pense que toutes les cultures doivent être conservées car toutes, sans exception, constituent un «plus pour chaque Tunisien», et «un héritage sacré». B.T Réaction à l'article : Un héritage sacré qui ne devrait pas être profané Contact : [email protected]