Ca commence au berceau ! Je suis tout à fait d'accord avec le constat fait par l'auteur de l'article. Je ne discuterai pas des détails pédagogiques qui ne sont pas de ma compétence et que je n'ai pas eu le temps, honnêtement, de lire attentivement. Mais j'aimerais préciser une chose : l'université, c'est essentiel, mais pour la plupart de nos jeunes, il est déjà trop tard une fois qu'ils sont étudiants, car leur structure mentale, façonnée pendant toute l'enfance à la maison puis à l'école primaire, puis dans les "grandes classes", exclut tout esprit critique, toute autonomie de pensée. C'est toute notre culture arabo-musulmane qui handicape les peuples : celle de la parole divine indiscutable, du pater-familias tout-puissant, ... Comment voulez-vous que des jeunes, qui ont grandi dans cette culture, puissent faire preuve de créativité, de sensibilité, de remise en question? Et les choses se dégradent de plus en plus. Quand je rencontre des étudiants aujourd'hui je me rends compte avec effarement qu'ils n'ont plus grand-chose à voir avec ceux que je côtoyais il y a vingt ans : manque d'ambition (sauf pour l'ambition matérielle bien sûr), pas d'idéal, pas de fantaisie! Et des opinions bien plus conservatrices que celles qui étaient les nôtres. Hamadi Bahri - cadre Réaction à l'article : Elles vivent un malise sans précédent : L'avenir des universités en rive Sud Contact : [email protected]