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il n'y a pas de place pour un leadership défaitiste dans le secteur privé
Publié dans WMC actualités le 04 - 11 - 2008


* Hédi Djilani:
* il n'y a pas de place pour un leadership défaitiste dans le secteur privé
* Par Amel Belhadj Ali
* « Les choses sont difficiles, elles le sont pour tout le monde. Il ne faut pas que nous généralisions les problèmes se rapportant au secteur de l'exportation à tout le pays. Nous sommes à nos débuts pour ce qui est des activités exportatrices, nos entreprises sont encore au stade de la sous-traitance, nous sommes encore liés dans nos activités de production à la technologie étrangère » a déclaré Hédi Djilani, président de l'UTICA lors du Conseil national de l'UTICA qui a eu lieu récemment.
Répondant aux doléances des présidents des chambres régionales à propos des conséquences de la crise économique sur les activités dans leurs régions, le patron du patronat les a appelés à ne pas tomber dans une espèce de facilité qui tend à considérer la crise comme étant insurmontable. Les hommes d'affaires tunisiens ne doivent pas adopter la posture de ceux qui doivent tout juste ramasser les pots cassés et rester en position d'attente. Ils doivent tout au contraire être les maîtres du jeu et réagir rapidement pour surmonter la crise, a t-il déclaré.
« En tant qu'hommes d'affaires, il ne faut pas que nous ayons de réflexes de défaitistes ou que nous ayons peur, parce que c'est dans les situations de crise que notre pays a le plus besoin de nous, la passivité et la résignation sont à bannir » a tonné M.Djilani. Il a rappelé que le gouvernement et à sa tête le Président de la République a toujours soutenu le secteur privé, et que le devoir de ce dernier envers le pays doit s'exprimer dans l'adversité et non en période de vaches grasses. « Notre pays doit pouvoir compter sur nous. Si le secteur privé se contente uniquement de tirer profit des lois et des facilités et encouragement accordés par le gouvernement et au premier écueil, il tire son épingle du jeu, je considère que ce n'est plus un secteur privé mais c'est un secteur opportuniste et profiteur. Et dans ce cas, nous jouerons le jeu de ceux qui n'arrêtent pas de mener des guerres contre le libéralisme économique », a-t-il précisé en ajoutant « Ne donnons pas la chance aux courants réactionnaires, qui n'ont jamais apprécié notre ouverture économique et nos choix libéraux, de se délecter de notre passivité. Ces gens ne savent pas que si ce n'est cette ouverture, on serait aujourd'hui à un taux de chômage de plus de 40 % sur tout le territoire national ». L'Union de l'Industrie et du Commerce, refuse de jouer le jeu des défaitistes et s'emploiera à s'investir autant qu'il faut pour lutter contre les méfaits de la crise sur l'économie du pays. « Nous n'avons pas besoins de leaders défaitistes, a clamé M.Djilani, nous ferons tout pour les éliminer et si ce n'est pas nous, ce sont ceux mêmes qui les ont élu qui le feront. Il faut se méfier de ceux qui abandonnent la partie trop vite ». Le seul moyen de sortir indemnes de la crise et de la vaincre est d'être solidaires assure le patron de l'UTICA. « Il y a moyen d'en sortir vainqueurs. Grâce à la mobilisation de toutes nos forces et nos moyens en tant que secteur privé mais aussi en nous unissant avec les autres partenaires sociaux et à leur tête l'UGTT » a-il- réclamé. Les responsables de l'UGTT saisissent certainement, a expliqué M.Djilani, les difficultés que traversent actuellement certaines activités du secteur privé, il a appelé à ce propos à ce que leurs approches des négociations sociales soient plus souples. L'UTICA n'a rien contre l'augmentation des salaires parce que si elle n'est pas réalisée, elle se traduit dans une baisse du pouvoir d'achat ce qui se répercute automatiquement sur l'économie. Il faut donc renforcer le pouvoir d'achat pour dynamiser l'économie. En contrepartie, le secteur privé appelle à plus d'efficacité dans le travail accompli et plus de productivité. « Il faudrait que l'employé s'implique plus dans l'intérêt de son entreprise, il ne faudrait pas qu'il assiste en spectateur aux difficultés vécues par le chef d'entreprises. Parce que de la survie de son entreprise dépend la sienne».
Si tout le monde arrive à s'entendre sur le principe de s'unir pour lutter contre les conséquences néfastes d'une crise qui n'est certainement pas la faute des économies émergentes qui n'en sont pas les acteurs, il y a beaucoup de chance assure M.Djilani « pour que nous en sortions vainqueurs ».
Un pacte de paix pour 2009
Le Président de l'UTICA a appelé l'UGTT à un pacte de paix au moins pour l'année 2009 pour, ensemble, pouvoir venir à bout d'une crise jamais vécue par le pays depuis son indépendance. « La raison est évidente, explique t-il, nos partenaires économiques classiques vivent eux-mêmes une grande inquiétude parce qu'ils n'arrivent pas à ce jour à déterminer l'ampleur des dégâts ». On prévoit même que le taux de croissance de l'Europe ne dépasse pas le 0%. Ce taux de croissance inexistant permettra certainement à des pays comme le notre de vivre dignement sans excès mais sans trop de privations non plus. « Nous avons les moyens de préserver nos acquis à condition que nous ne menions pas de guerres entre nous par des grèves, des boycotts ou des mobilisations contre le travail au sein des entreprises ». Pour le président de la centrale patronale, la seule guerre qui doit être menée est celle pour venir à bout de la crise en se donnant les moyens et la disponibilité nécessaires pour y réussir. Il faudrait également rassurer l'investisseur étranger et les partenaires économiques traditionnels de la Tunisie qui dans la situation actuelle d'incertitudes et d'inconstances ont besoins d'être réconfortés et confiants par rapport à leurs investissements et leurs partenariats. Sans oublier la concurrence acharnée de la part des pays de l'Europe de l'Est, de l'Inde et de la Chine qui sont en train d'envahir les marchés européens avec des prix invraisemblables. « Il est temps pour nous, a scandé M.Djilani, de nous imposer sur les marchés européens, de découvrir de nouvelles niches et de faire preuve de plus d'agressivité commerciale ». Il a appelé à ce propos le secteur privé à mettre en place des stratégies marketing efficaces et ciblées pour améliorer l'image de marque des produits tunisiens et conquérir de nouvelles parts de marché. « Même si pour l'année prochaine on arrive juste à équilibrer les comptes des entreprises, le plus important et de pouvoir survivre à la crise et d'en sortir indemnes » a-t-il indiqué.
Le président de l'UTICA a également appelé à préserver l'emploi parce la sécurité économique dépend également de la sécurité de l'emploi. Il a insisté sur le devoir de l'UTICA envers la Tunisie dans le renforcement du tissu économique et la création de nouveaux postes d'emploi dans la mesure du possible. Il a également condamné certaines pratiques liées au commerce parallèle, et à la vente de produits qui inondent les marchés surtout durant le mois du Ramadan. « Cette permissivité et ces pratiques ont donné une image affreuse de la capitale et du pays. Il n'est plus concevable de tolérer cette situation ». Hédi Djilani a précisé que cet état de chose est la conséquence d'appels lancés par des personnes inconscientes qui, en prétendant vouloir protéger le pouvoir d'achat, ont porté une grave atteinte aux intérêts économiques du pays. Il a appelé le ministère du Commerce à mettre fin à cette permissivité parce qu'a-t-il expliqué : « il n'est pas logique de lutter contre l'inflation en Tunisie aux dépends des entreprises qui peuvent même être menées à la faillite à cause de la baisse de certains prix de produits qui n'en couvrent même pas les prix de revient ». Ce n'est pas la meilleure méthode de lutter contre l'inflation a précisé M.Djilani car entre temps, des entreprises ferment leurs portes, des employés se retrouvent à la rue et des banques se retrouvent avec des tonnes d'impayés.
Nous y reviendrons


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