L'un de nos lecteurs vient de nous faire part d'un point de vue qui nous laisse bouche bée, car il nous semble clairement que le discours tenu pourrait aller avec une conversation de café (où l'on dit les choses sans prendre la peine de réfléchir) plutôt qu'avec la conviction d'un entrepreneur qui devrait baser ses approches sur du solide ! Selon lui, Dubaï est victime de la crise économique et de la récession (avec la baisse de 70% du prix du pétrole) et également victime de son succès car, ayant attiré les multinationales elle est devenue trop chère (loyers, salaires, niveau de vie, coût de production, prix des hôtels ). Soit dit en passant, cela implique naturellement que cette crise pousse Dubaï à réviser ses plans d'investissement où la Tunisie figure en bonne place. Et c'est là qu'il faut bien vérifier la pertinence de ces dires pour savoir où nous en sommes. A ce propos, nous avons simplement deux éléments à soumettre. Le premier, c'est au plus fort de la crise financière internationale et alors que les grands pays occidentaux hésitaient à prendre position. A ce moment-là, l'Etat des Emirats Arabes Unis a annoncé, sans la moindre ambiguïté, qu'il se portait garant de toutes les banques et les entreprises de la confédération de ses sept membres (dont Dubaï) et qu'il ne laisserait jamais tomber. Et quand on connaît la force financière des EAU, on comprend que cette affirmation vaut de l'or. Le second point, c'est une question que nous avons posée au ministre tunisien du Développement économique et de la Coopération internationale : 'Existe-t-il, parmi les grands projets étrangers en Tunisie (dont ceux de Dubaï), des désistements de quelque sorte qu'elle soit ?'' Et là, la réponse du ministre ne laisse aucune ambiguïté aussi : 'Tous les contrats signés seront honorés, j'en ai la garantie par tous nos partenaires sans exception''. Alors arrêtons de faire courir des bruits sur Dubaï. Elle est en train de signer une réussite énorme et elle fait notre fierté. Elle ne mérite pas ce genre de 'Tanbir'' (médisance) !