Une conjoncture touristique marquée par l'attentisme, les réservations de dernière minute et les baisses d'affluence sur toutes les destinations sans exception. Voilà l'ambiance inquiétante dans laquelle le tourisme tunisien se trouve en cette année 2009. Bien sûr, l'agenda des tour-opérateurs et des compagnies aériennes disent que la haute saison serait convenable ; c'est-à-dire que nous finirons par sauver les meubles ! Mais il reste l'arrière-saison qui devient notre souci principal au fur et à mesure que les données affluent. Comment la sauver ? On a beau se réunir et discuter à bâtons rompus c'est un morceau tellement gros que si tout le monde ne met pas la main dans la cambouis, on ne parviendra pas à le cerner. Ce n'est pas de la magie mais du simple bon sens en situation d'urgence. Et une triple mobilisation des opérateurs, de l'administration et de chaque Tunisien. En première ligne, les opérateurs du secteur (hôteliers, restaurateurs, agenciers, 'loisiriers'' ) doivent déployer tout ce dont ils sont capables dans l'imagination, l'innovation, la créativité tout pour faire qu'un touriste vienne en Tunisie plutôt qu'en Egypte, au Maroc, en Turquie En seconde ligne (en amont), les différentes administrations concernées par l'activité touristique auront à maintenir l'état d'urgence pour suivre et comprendre les marchés, soutenir la communication avec les opérateurs privés tunisiens et étrangers et, surtout, cibler intelligemment toutes les actions de promotion. En troisième ligne, si chaque Tunisien ne se trouve pas directement concerné par les conditions d'accueil des touristes, la qualité de l'environnement humain spécialement dans les zones touristiques ce n'est même pas la peine d'espérer sauver cette période si particulière qu'est l'arrière-saison.