Trifi : le bâtonnier et moi-même avons constaté les traces de torture sur Mehdi Zagrouba    Nakba 1948, Nakba 2024 : Amnesty International dénonce la répétition de l'histoire    Balance commerciale positive : L'industrie redynamise l'économie tunisienne    L'audition de Mehdi Zagrouba interrompue pour constater des traces de torture qu'il aurait subie    Affaire Mourad Zeghidi et Borhene Bessaies : Nouveaux développements    Urgent : Une secousse sismique secoue le sud-ouest de la Tunisie    France : L'islam, deuxième religion du pays, continue de croître    France-Palestine : le bureau du Parlement tombe le masque en votant contre la création d'un groupe d'amitié    Diffusion inappropriée : La Télévision tunisienne s'excuse    Ligue 1 pro – LNFP : l'Espérance sort du silence et l'USMO fera appel (vidéos)    Sanctions de la LNFP : 3 clubs Tunisiens à l'amende    Tunisie – Le SNJT réitère son refus des poursuites contre les journalistes sur la foi de l'article 54    Pour la énième fois, les boulangers appellent l'Etat au décaissement de leurs dus    L'UBCI adhère officiellement au programme «ADAPT» et devient partenaire stratégique de l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS)    Le roi Charles III dévoile son premier portrait officiel    Le conseil des bâtonniers condamne les intrusions musclées et répétées dans la Maison de l'avocat    Les pâtisseries traditionnelles libérées du fardeau des taxes    Carthago Delenda Est : la locution imprimée sur le T-shirt de Zuckerberg qui a offensé les Tunisiens    Vol et vandalisme à El Fouladh : émission de sept mandats de dépôt    Siliana: Un mort et cinq blessés dans un accident de la route    Festival de Carthage: Les préparatifs avancent à grands pas    Sécurité et souveraineté alimentaires en Tunisie | L'objectif : répondre aux besoins du citoyen par nos propres ressources    Coupe Arabe : Le Qatar accueillera les 3 prochaines éditions    La société Ciments de Bizerte arrête la production de clinker    Report de l'audience de l'avocate tunisienne Sonia Dahmani à lundi prochain    Barrages : Le taux de remplissage ne dépasse pas 34%    Célébrez la fête des mères avec Ooredoo et gagnez 10 000 DT !    Mark Zuckerberg : Carthage doit être détruite !    Tunisie: Le t-shirt de Mark Zuckerberg enflamme les réseaux sociaux    À la Galerie Selma-Feriani : Image, récit et représentation    Vient de paraître – «Kef Al Ajayeb » de Bahri Rahali : Le mont des merveilles !    «Revival», nouvel album de Gultrah Sound System : Une authenticité renouvelée    Aéroport Tunis-Carthage : Un passager arrêté avec un pistolet cachée dans sa valise    Le gouvernement présente de nouvelles législations sur les congés parentaux    Aujourd'hui, coupure d'eau dans ces zones    FARK : Ghazi MABROUK    Le député Mohamed Ali Fennira appelle au rapatriement des migrants subsahariens (Déclaration)    Abdelaziz Kacem: De «Genocide Joe» à Meyer Habib, dit «Le Phacochère»    Au 10 mai, le service de la dette cumulé a plus que doublé    Météo de ce mercredi: Des températures jusqu'à 44°C dans certaines régions    Tunisie : l'AMA retire les sanctions, le sport reprend son souffle    Le conseil de la concurrence inflige une amende de 20 millions de dinars à la SFBT    USA : Un milliard de dollars d'armes destinées à Israël en cours d'approbation du Congrès    Le Drapeau Tunisie de retour à l'intérnational avec la fin de l'affaire Antidopage    L'Agence mondiale antidopage lève les sanctions infligées à la Tunisie    Des artistes Tunisiens au Québec en Tunisie dans une exposition conjointe à Montréal    Tunisie : enquête ouverte sur l'incident du drapeau national    De la ligne de but à la ligne de conduite : Entraîneur de gardiens, un poste à part entière    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Tunisie - Banque mondiale : L'investissement privé national reste moins dynamique que prévu
Publié dans WMC actualités le 30 - 12 - 2009

Webmanagercenter: La Tunisie a toujours eu des bonnes relations avec la Banque mondiale, comment expliquez-vous cela?
Ndiame Diop: La relation est plutôt celle d'un partenariat sérieux entre un pays qui définit et exécute sa stratégie de développement de manière autonome et compétente et la Banque mondiale qui soutient cette stratégie en apportant un financement complémentaire, de l'expertise et de l'assistance technique. Le partenariat entre la Banque mondiale et la Tunisie est objectif, franc et de haute facture technique. Nous apprécions mutuellement le travail que nous faisons ensemble.
Selon certains économistes, le développement implique plus que la croissance définie par l'augmentation du PIB d'une année sur l'autre. Il pourrait se manifester par l'amélioration des performances des facteurs de production, par la densification et la modernisation du réseau d'infrastructures ou par le développement des institutions. Pensez-vous que la Tunisie soit en train de réaliser cette qualité de développement?
Oui, la croissance signifie concrètement une augmentation des revenus et c'est une condition nécessaire pour l'amélioration du bien-être et de l'emploi. Classiquement, elle est portée par l'accumulation de capital induit par l'investissement public et privé, y compris dans les infrastructures, par le capital humain et par la productivité qui est fortement influencée par des facteurs tels que l'ouverture de l'économie, l'innovation et l'environnement des affaires au niveau macroéconomique et microéconomique. La Tunisie a connu une croissance appréciable ces deux dernières décennies. Au cours de celles-ci, tous les facteurs ci-dessus ont joué, même si celui de l'investissement privé national est resté moins dynamique que prévu.
La Tunisie est bien notée par les agences de notation internationales. Dans le cadre de l'amélioration de la gouvernance y aurait-il des suggestions de la part de la Banque mondiale?
Comme tout problème, un diagnostic rigoureux fondé sur des enquêtes bien élaborées est nécessaire pour remédier à certaines insuffisances. La Banque Mondiale n'a pas réalisé d'étude sur la gouvernance en Tunisie. Cependant, pour répondre à votre question, il semble que la compétition sur le marché reste problématique car les entreprises formelles relèvent l'existence de pratiques anticoncurrentielles et une concurrence déloyale venant du secteur informel.
Estimez-vous le climat d'affaires en Tunisie propice au développement des investissements?
Absolument, même si c'est un domaine où il faut toujours aller de l'avant pour ne pas être distancé par ses concurrents.
Pensez-vous suffisantes les réformes engagées ces dernières années pour améliorer l'environnement des affaires, celles relatives au secteur financier et celles visant l'intégration régionale de la Tunisie dans son environnement maghrébin et méditerranéen?
Les réformes relatives à l'intégration ont véritablement porté leurs fruits. Le secteur financier est moderne, mais fait encore face à quelques contraintes structurelles (à titre d'exemple, la part encore élevée des créances classées et l'étroitesse du secteur financier non bancaire).
Quels sont les chantiers les plus importants soutenus par la Banque mondiale en Tunisie?
L'appui de la Banque mondiale touche des domaines variés : appui aux réformes économiques initiées, appui aux chantiers de l'Etat dans les domaines de l'énergie, du développement rural (gestion des ressources naturelles et développement du nord-ouest), eau et assainissement, éducation (qualité de la formation et réformes de l'enseignement supérieur), développement municipal, valorisation du patrimoine culturel, mise à niveau du secteur de la santé, reformes dans le domaine de la facilitation du commerce, …)
Comment est-ce que la Banque mondiale juge les stratégies mises en place par la Tunisie ?
Elles sont bonnes et constituent une très bonne base de coopération.
Pensez-vous qu'une dévaluation progressive du dinar soit bénéfique pour le tissu industriel surtout à l'importation?
Il faudra étudier cette question pour une réponse précise. Une dépréciation de la monnaie est généralement favorable aux secteurs d'exportation et de substituts aux importations. Mais les firmes tunisiennes, même dans ces secteurs, importent des matières premières et équipements dont le prix en monnaie locale augmente avec la dépréciation. En outre, il faut toujours voir comment les prix sur les marchés mondiaux évoluent sur la période de dépréciation. L'effet net sur les firmes dépend de ces diverses évolutions.
La libéralisation du dinar tant attendue a été freinée par l'avènement de la crise, pensez-vous qu'il faille achever le processus nonobstant la conjoncture mondiale difficile?
Je pense que la stratégie de la Tunisie est de la réaliser mais par étape et selon un rythme qui tient compte de la conjoncture mondiale. C'est une bonne démarche. Il s'agit d'une réforme complexe à facettes multiples qu'il faut exécuter graduellement.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.