Le mouvement Ennahdha a considéré que les manifestants du 14 janvier 2022 ont montré au monde entier que le peuple tunisien ne soutenait pas le président de la République, Kaïs SaÏed. Le mouvement a salué les participants aux différentes manifestations ayant pris part durant le même jour. Dans un communiqué du 14 janvier 2022, Ennahdha s'est, également, dit prêt à dialoguer avec l'ensemble des opposants au coup d'Etat. Le mouvement a appelé à trouver un terrain d'entente et coordonner les efforts afin de présenter des alternatives politiques, économiques et sociales accélérant le retour du processus démocratique et la stabilité politique. La même source a dénoncé l'interdiction aux manifestants par les forces de l'ordre de se réunir à l'avenue Habib Bourguiba, ainsi que les agressions contre les symboles politiques nationaux. Ennahdha a déploré l'usage de matraques, de canons à eau et de gaz lacrymogène en plus de l'enlèvement de certains d'entre eux. Ennahdha a appelé à la fin des agressions et des atteintes aux libertés, notamment à la liberté d'expression. Le parti a, également, demandé de permettre à l'Instance nationale pour la prévention de la torture et aux avocats de visiter les personnes détenues suite aux manifestations et à leur libération. Le mouvement a dénoncé la politique d'enlèvement, caractère principal du régime de coup d'Etat actuel.