La comédienne et dramaturge, Leila Toubel, est revenu, jeudi 9 juin 2022, sur sa participation au comité des affaires économiques et sociales de la commission consultative pour une nouvelle république créée sur ordre du président de la République, Kaïs Saïed, dans le cadre de son entreprise juilletiste. Commentant les critiques qu'elle a essuyées après avoir accepté de faire partie dudit comité, elle a affirmé que sa participation n'était guère motivée par l'espoir d'accéder à un quelconque poste. « Je suis indomptable. Je suis libre. Je n'ai jamais accepté et je n'accepterai jamais de postes », a-t-elle déclaré au micro de Hatem Ben Amara dans la matinale de la Radio nationale.
Mme Toubel a annoncé, la semaine dernière, avoir accepté l'invitation du bâtonnier Brahim Bouderbala appuyant sa décision par son amour pour le pays et l'espoir de construire une autre Tunisie.
En ce qui concerne sa contribution, Leila Toubel a fait savoir qu'elle avait déjà soumis ses propositions précisant qu'elle les publierait plus tard. Elle a signalé, également, qu'elle avait totalement confiance en l'intégrité des différents membres de la commission, notamment Sadok Belaïd, Amine Mahfoudh, Brahim Bouderbala et Mongi Rahoui. « Jamais, ils n'écriront quelque chose contre l'intérêt du pays, sa dignité, sa liberté, sa souveraineté, ses jeunes, ses femmes … », a-t-elle martelé avant d'ajouter : « Si le texte qui sera élaboré risque de nous faire reculer d'un poil, nous nous y opposerons ! ».
Elle a, dans ce même contexte, défendu le doyen Sadok Belaïd assurant que de par son âge le monsieur ne pourrait prétendre à un poste. Elle a appelé à afficher davantage de respect pour la personne de Sadok Belaïd notant qu'elle a entièrement confiance en lui.
Le doyen Sadok Belaïd a, rappelons-le, été chargé par le président de la République de coordonner les travaux des différents comités de la commission consultative et d'élaborer un projet de constitution lequel devrait être soumis eu référendum prévu le 25 juillet.