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Nabil Hajji : les Tunisiens n'ont pas appelé à la création de conseils locaux
Publié dans Business News le 29 - 12 - 2023

Le secrétaire général d'Attayar, Nabil Hajji a considéré que l'année 2023 était synonyme de victoire de la cause palestinienne et principalement axée sur le chiffre onze. « Premier tour des élections législatives : 11% ! Deuxième tour des élections législatives : 11% ! Premier tour des élections locales : 11% », a-t-il ajouté.
S'exprimant le 29 décembre 2023 durant « Expresso » de Manel Gharbi Nalouti sur Express Fm, Nabil Hajji a considéré que l'Instance supérieure indépendante pour les élections cherchait à faire croire à une réussite des élections. Il a estimé que ce n'était pas son rôle.
Nabil Hajji a cité l'exemple du conseil local de Béni Ghezail de la délégation de Médenine nord dont le représentant a obtenu seulement 46 voix. Il a rappelé que cet individu pourrait finir membre du conseil régional ou même du Conseil national des régions et des districts. Il a estimé que la Tunisie effectuait un bond en arrière non pas vers la situation d'avant la révolution de 2011, mais vers la situation d'avant l'indépendance.
« Il est tout à fait logique de boycotter les élections… Le vote est un processus démocratique. Il ne l'est plus si la loi électorale est établie par une seule personne, si l'instance chargée des élections est nommée par une seule personne et que le processus en lui-même est défini par une seule personne… Aucun Tunisien n'a demandé des conseils locaux… De plus, celui qui gouverne peut s'énerver et décider de dissoudre n'importe quel conseil… Il a dissous les conseils municipaux en l'absence d'un texte lui permettant cela », a-t-il dit.
Nabil Hajji a considéré que la défaillance du système d'avant le 25-juillet ne signifiait pas le recours à des scénarios selon lesquels on mettait fin à la démocratie. Il a expliqué qu'on n'était pas dans l'obligation de choisir entre la corruption et la dictature. Le leader d'Attayar a évoqué un malaise généralisé en Tunisie. Ce sentiment négatif empêche la productivité et le développement du pays. Il a indiqué que le président de la République, Kaïs Saïed, accusait tout le monde de trahison et de corruption. Or, d'après lui, si tous les Tunisiens étaient corrompus, ils en auraient élu un.
« C'est quoi ce discours négatif ?… C'est un message négatif qu'on passe au Tunisien… Je n'arrive pas à me rappeler d'un heureux événement ayant eu lieu en 2023… Peut-être Ons Jabeur, dans le domaine sportif… Je ne souhaite pas être pessimiste… En plus du taux de participation de 11%, nous avons onze affaires de complot. Y a-t-il un autre pays dans le monde avec onze affaires de complot ? Aucune d'entre elles n'a été tranchée. Nous n'avons pas eu d'explications à leur sujet ! Que contient le dossier ? Une dizaine de politiciens se trouvent en prison. Plusieurs ministères n'ont pas de ministre. Plusieurs gouvernorats sont sans gouverneurs. Plusieurs ambassades sont sans ambassadeurs », a-t-il déploré.
Le secrétaire général d'Attayar a considéré que contrairement au discours du président, la loi de finances 2024 ne comptait pas sur les ressources de la Tunisie et ses propres moyens. Ce texte comporte le plus grand taux d'endettement de l'histoire de la Tunisie. Nabil Hajji a rappelé que la loi de finances évoquait des emprunts à hauteur de dix milliards de dinars de sources inconnues. Pour ce qui est du gouvernement, il a rappelé que l'année avait vu défilier deux chefs à la Kasbah.
« Najla Bouden ne décidait rien… Elle était heureuse de s'adresser au FMI en compagnie de sa ministre des Finances et du gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie… Ils avaient fini par conclure un accord… 400 experts y ont participé durant toute une année… En calculant les coûts jour-homme, nous nous retrouverons avec vingt millions de dinars… Par la suite, le président va finir par dire non à l'accord… Il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va… Savons-nous vers où avancer ? Prenons l'exemple de la restructuration des entreprises publiques ! Personne n'y est opposé, mais, dites-nous comment… On nous parle de 1.500 diplômes falsifiés dans un seul établissement ! », s'est-il exclamé.
Nabil Hajji a rappelé que le président de la République considére l'intelligence artificielle comme un danger imminent. « Logiquement, l'intelligence artificielle représente l'avenir… Il veut qu'El Fouladh retrouve sa gloire des années soixante. Ce n'est pas possible ! Le monde a changé… Il n'y a plus de fer à Jerissa… Pour lui, El Fouledh doit récupérer la ferraille. Ainsi, la ferraille serait la richesse du pays… El Fouledh refuse de récupérer la ferraille… Qu'on analyse les véritables raisons derrière le dysfonctionnement de cette entreprise: l'équipement a plus de quarante années. Les experts étrangers se prennent en photo avec les machines de la société, car ils considèrent qu'il s'agit d'objets antiques… Il est impossible d'en trouver ailleurs dans le monde… Qu'on nous présente une vision », s'est-il exclamé.
Nabil Hajji a considéré que certaines entreprises devaient être contrôlées par l'Etat et bénéficier d'une compensation en raison du rôle social qu'elles jouent. Néanmoins, l'appui à ces structures doit être contrôlé afin de diminuer les pertes. Il a estimé que certaines entreprises publiques auraient dû être privatisées lorsqu'elles étaient encore bénéficiaires. La dégradation de la situation des entreprises publiques a poussé l'Etat à miser sur les revenus fiscaux.
Le dirigeant d'Attayar a estimé qu'on induisait Kaïs Saïed en erreur. Il s'est aussi interrogé sur la tenue de l'élection présidentielle de 2024. Celle-ci pourrait ne pas avoir lieu. Il a exprimé sa solidarité envers les détenus politiques se trouvant en prison dans le cadre de l'enquête de complot contre la sûreté de l'Etat. Il a, également, appelé les Tunisiens à éviter les comportements racistes et xénophobes.


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