Le président de la Chambre nationale du commerce en détail de volailles, Brahim Nefzaoui, est intervenu, lundi 4 novembre 2024, sur Jawhara FM. Il a expliqué que le plafonnement du prix de la volaille est un acte patriotique et que certains producteurs l'ont adopté alors que d'autres sont restés réticents. « Dans les prochains jours, cette mesure sera appliquée. Grâce à cette loi, les petits abattoirs vont enfin devenir compétitifs et pourront concurrencer les grands abattoirs, cela est certainement dans l'intérêt du consommateur. La crise concernant la disponibilité va perdurer car la demande est toujours très forte depuis août dernier. La commission technique ne s'est pas réunie depuis juin alors qu'en période de crise elle devrait se tenir toutes les deux semaines afin de régler le problème des poules pondeuses. Cette commission ne sert à rien en réalité et nous, de notre côté, nous alertons et proposons des solutions depuis des années. Il y a même une contrebande de poussins de dinde qui sont vendus à un pays voisin » a souligné Brahim Nefzaoui. Le ministère du Commerce a rendu public un communiqué, dimanche 3 novembre 2024, pour rappeler au public et à tous les intervenants dans le secteur de la volaille que la fixation du prix maximum de vente du poulet vivant à 5.300 millimes le kilogramme concerne les agriculteurs, tandis que les prix de vente aux consommateurs restent inchangés, avec un plafond ne dépassant pas 8.500 millimes le kilogramme. Le ministère a assuré que le rythme et les niveaux d'approvisionnement en viande de volaille se déroulent de manière normale, et qu'il est prévu de les augmenter en coordination avec les services du ministère chargé de l'agriculture ainsi que les professionnels du secteur. Le ministère rappelle également qu'il prendra des sanctions juridiques et administratives contre quiconque manquerait à son devoir d'approvisionnement du marché ou contribuerait à une hausse excessive des prix.