Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a commenté, tard dans la soirée de mardi à mercredi 16 juillet 2025, la condamnation de Sanki Assoudi, ancien secrétaire général de l'Union régionale du travail à Kasserine. Le syndicaliste a affirmé que « Sanki Assoudi a été condamné en sa qualité de secrétaire général de l'Union régionale du travail à Kasserine, et non comme le prétendent certains médias ». Il s'agit, selon lui, « d'un jugement injuste, inique et tyrannique ». Pour lui, cette condamnation reflète une vengeance, une volonté de répandre la terreur, un renforcement des jugements arbitraires, une tentative de réduire au silence le mouvement syndical, et une couverture des véritables criminels bénéficiant d'une protection officielle. Et de conclure avec le hashtag : #Sanki_n_est_pas_un_criminel.
Rappelons que la veille, la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a condamné Sanki Assoudi à dix ans de prison ferme. Selon des sources concordantes, le syndicaliste était poursuivi pour falsification, détention et usage de documents falsifiés, dans le cadre d'une affaire liée à son activité au sein de l'usine d'alfa et de pâte à papier de Kasserine, où il occupait le poste de chef de service. D'après les éléments du dossier, Sanki Assoudi aurait falsifié deux diplômes, ce qui lui aurait permis d'obtenir plusieurs promotions ainsi que des avantages matériels et en nature. Des faits qu'il aurait reconnus.