Le porte-parole de la Direction générale des prisons et de la rééducation, Ramzi Kouki, a assuré qu'il n'y avait pas lieu de parler de négligence concernant le décès du détenu Hazem Amara. S'exprimant vendredi 18 juillet 2025 dans l'émission "Midi Express" de Myriam Belkadhi sur Express FM, Ramzi Kouki a expliqué que le médecin de la prison avait ausculté Hazem Amara et suivait son cas depuis le premier jour de sa détention. Le porte-parole a affirmé que le dossier médical du détenu prouvait qu'il bénéficiait d'un suivi régulier assuré par l'équipe médicale de l'établissement. Il a insisté sur l'absence de toute négligence. « Le médecin a constaté que le détenu avait des antécédents médicaux et qu'il avait subi des interventions chirurgicales avant son incarcération… Il a fait l'objet d'un contrôle médical continu dès son admission… Il a assisté à tous ses rendez-vous à l'hôpital… Malheureusement, il est décédé… C'est la volonté de Dieu… ».
Il a également nié tout mauvais traitement à l'encontre du défunt. « Il n'y a absolument pas eu de mauvais traitement… Nous comprenons la tristesse exprimée par la famille… Tout décès d'un détenu, qu'il survienne en prison, à l'hôpital, dans les ateliers de formation ou sur les chantiers extérieurs, est immédiatement signalé au ministère public… La famille est informée… Une enquête est automatiquement ouverte ». Ramzi Kouki a précisé que chaque fois qu'un détenu est hospitalisé, sa famille est informée lors des visites. Elle est tenue au courant de son état et peut obtenir une autorisation de visite à l'hôpital.
Un deuxième cas de décès suspect a toutefois été signalé la veille, celui d'Amine Jendoubi, âgé de 21 ans. Selon les informations disponibles, sa famille n'aurait été informée de son décès que dix jours plus tard, par un médecin de l'hôpital Charles Nicolle.