Le jeune artiste tunisien Mohamed Taher Dridi a été arrêté le 21 août 2025 et placé en détention, suscitant une vive émotion sur les réseaux sociaux. Ses proches dénoncent ce qu'ils considèrent comme une injustice : « Alors que certains choisissent l'argent au détriment de leurs convictions et refusent le boycott en déclarant que la cause palestinienne "n'est pas leur guerre", Mohamed Taher Dridi, lui, a eu le courage de parler ouvertement du boycott, de rappeler notre devoir de soutien à la cause palestinienne et de dénoncer ceux qui se présentent comme des "influenceurs" », expliquent-ils. Selon ses proches, l'artiste avait publié une vidéo dans laquelle il accusait certaines personnalités sur Instagram de trahison et de normalisation avec l'entité sioniste, en raison de leur refus de poursuivre le boycott de certaines marques et de manifester leur soutien à la Palestine. Ces personnes auraient porté plainte contre lui, ce qui aurait conduit à son arrestation. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se sont mobilisés pour dénoncer cette détention, estimant que Mohamed Taher Dridi n'a fait que défendre une cause noble et même nationale. « Il est aujourd'hui derrière les barreaux, alors qu'il s'agit d'un artiste et d'une personne sensée qui n'aurait jamais dû se retrouver dans une telle situation », affirme un proche. Il est également souligné que l'artiste souffre depuis quelque temps de problèmes psychologiques liés aux pressions qu'il a subies, et qu'il ne bénéficie d'aucun soutien médiatique, contrairement à ses opposants qui jouissent d'une large audience. Mohamed Taher Dridi a été placé sous mandat de dépôt en application de l'article 24 du décret 54. Ses proches espèrent que la justice lui rendra ses droits et rappellent que, dans le contexte actuel, « celui qui ne soutient pas la cause palestinienne devrait être tenu pour responsable, et non l'inverse ».