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Cueillette des olives : tout ne baigne pas dans l'huile
Publié dans Business News le 30 - 10 - 2009

Le secteur de l'oliveraie se prépare à la cueillette prévue pour le mois de novembre. Les professionnels ne sont pas très optimistes malgré l'annonce d'une saison moyenne avec des prévisions de 140.000 tonnes d'huile d'olive.
Le scepticisme ne provient pas de la quantité mais, plutôt, des cours de l'huile d'olive tunisienne à l'échelle internationale. Les statistiques présentées lors du cinquième séminaire national sur la qualité et la valorisation de l'huile d'olive ont montré que ces cours ont chuté davantage en 2008. La moyenne d'exportation du kilogramme d'huile est désormais de 3,75 dinars (2 euros) alors qu'elle était de 4,5 dinars (2,5 euros) une année auparavant.
Les cours ont baissé malgré le fait que, d'une part, la quantité d'huile conditionnée a plus que doublé, passant de 2.450 à 5.500 tonnes, soit 4 % du total des exportations. D'autre part, la moyenne des cours d'huile d'olive vrac a dépassé 2,6 Euros à l'échelle internationale.
Ce constat confirme qu'au-delà des chiffres, il existe un problème de qualité qui explique la chute des prix de l'huile d'olive tunisienne à l'échelle internationale. Laquelle huile ne répond pas, semble-t-il, aux normes actuelles recherchées sur le marché malgré l'existence d'un programme national de mise à niveau du secteur de l'huile d'olive.
Pourtant, les nouvelles recherches ne tarissent pas d'éloges en faveur de l'apport hygiénique d'une bonne huile d'olive. Elle diminue le cholestérol LDL dans le sang. Elle peut prévenir les maladies cardiovasculaires. Mieux, elle protège l'organisme contre les maladies coronariennes. Elle aide même à guérir l'ulcère de l'estomac et du duodénum, en facilitant la digestion.
Les chercheurs ont confirmé qu'il y a un rapport direct entre la qualité de l'huile d'olive et sa teneur en polyphénol. Lequel taux est fonction du moment de la récolte (fruit vert noirâtre) et des conditions de transport et de transformation.
Or, les olives tunisiennes sont cueillies noires et restent en moyenne plus d'une journée avant la transformation, ce qui influe négativement sur leur teneur en polyphénol.
Il est nécessaire donc de sensibiliser les producteurs tunisiens aux bonnes manières de production pour obtenir la bonne huile d'olive, celle qui transformerait l'image approximative actuelle du produit tunisien sur le marché international.
Il est également utile de rappeler qu'on ne cesse de parler en Tunisie du conditionnement de l'huile d'olive comme étant la principale raison de la mauvaise tenue du produit à l'échelle internationale.
Or, ce n'est pas le cas. Il ne s'agit pas de conditionner n'importe quelle huile d'olive pour réussir à la placer sur le podium des bonnes huiles sur le marché international. Il est plutôt nécessaire d'avoir le bon produit et ce n'est pas le cas pour l'huile d'olive tunisienne qui est considérée (du moins dans sa large majorité) comme une huile médiocre qui ne répond pas aux normes de qualité requises pour avoir cet apport de polyphénol.
Donc, il y a beaucoup de travail à faire pour atteindre la qualité, à commencer par le changement des procédés suivis actuellement dans la cueillette des olives et leur transformation".
Plusieurs observateurs diraient qu'on n'est pas forcément appelé à se soumettre aux normes internationales tant que la qualité de l'huile tunisienne satisfait les consommateurs tunisiens. Mais cette approche aurait été possible si on n'était pas appelé à exporter près de 70 % de notre production sur le marché international. Lesquelles 70 % sont évaluées sur la base de ces normes internationales qui placent le produit tunisien en bas de l'échelle de qualité et de prix.
D'ailleurs, il ne s'agit pas uniquement d'une problématique de vrac et de conditionné. Le conditionnement ne peut à lui seul transformer la qualité de l'huile. Il faut d'abord partir d'une huile de bonne qualité. Et, à cet effet, c'est tout le processus de la culture de l'olivier qui est mis en cause et nécessite une mise à niveau.
Tous les intervenants sont conscients de cette problématique. Ils savent que c'est un travail de longue haleine et qu'il faut procéder d'une manière progressive en commençant par de petits projets.
L'éventuelle réussite de ces pionniers ne pourrait qu'attirer l'attention des autres professionnels sur les avantages matériels de l'obtention d'une huile de première qualité " oil master quality ". Ces groupements professionnels innovants vont transformer progressivement l'opinion internationale sur la qualité du produit tunisien. Ils ont la volonté de le faire. Une frange de professionnels continuerait pour sa part à travailler l'olivier comme auparavant et donnerait satisfaction aux consommateurs locaux.


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