Le retour de l'Algérie au système des licences d'importation est une mesure de réciprocité avec la Tunisie et le Maroc, selon le quotidien électronique TSA (cliquer ici pour lire notre article à ce sujet). Il vise à mieux contrôler ses importations émanant des pays de la zone arabe de libre échange (ZALE). Ainsi, un décret exécutif, paru au Journal officiel algérien en date du 4 avril 2010, précise que «les importateurs doivent désormais formuler une demande auprès des services du ministère du Commerce pour importer des produits sous franchise des droits de douane». Cette mesure instaure ainsi des barrières non tarifaires pour protéger l'économie algérienne de l'importation massive de produits arabes, précise la même source. Le site indique que selon les informations qu'il a pu recueillir, «la décision du gouvernement d'instaurer ces barrières est intervenue en réaction aux refus de plusieurs pays arabes comme la Tunisie et le Maroc d'accorder des autorisations d'entrée sur leur territoire à certains produits algériens. Plusieurs industriels se sont heurtés à ces blocages». Ainsi, un industriel algérien a affirmé à TSA que «le Maroc a déjà instauré des barrières non tarifaires pour choisir les produits qu'il veut importer». «Nous avons tenté d'exporter vers ce pays, mais nos clients n'ont pas réussi à obtenir une réponse favorable à leur demande de franchise», a-t-il ajouté. I.N.