Dans une déclaration, en langue arabe et qui nous est parvenue par mail, Me Akram Azouri, l'avocat libanais de l'ancien président Ben Ali, estime que le « procès qui démarre aujourd'hui, lundi 4 juillet 2011 et portant sur les accusations de détention de drogue et d'armes, a la même valeur que le jugement rendu le 20 juin 2011 condamnant l'ancien président par le Tribunal de Tunis en se basant sur la prétendue découverte au Palais de Sidi Bousaïd, de liasses de billets portant la griffe de la Banque centrale de Tunisie, et ce 35 jours après son départ de Tunis ». La même déclaration considère que « le procès d'aujourd'hui, tout comme celui d'hier et l'ensemble des 93 procès annoncés n'ont aucun fondement dans la mesure où on a violé les critères d'un procès équitable comme le stipule l'article 14 de la Charte internationale des droits civils et politiques de l'année 1966 », selon ses dires. Me Azouri indique, dans la même déclaration, qu'il a informé le Conseil de l'Ordre des avocats en Tunisie, en date du 1er juillet 2011, de « l'opposition de l'ancien président Ben Ali à ce qu'il soit représenté par des avocats qu'il n'a pas choisis personnellement ». Cliquer ici pour télécharger la déclaration de Me Azouri