La commission chargée des rapports entre les pouvoirs exécutif et législatif a choisi pour la Tunisie, et à la majorité des voix, le régime parlementaire, selon le JT de la Wataniya 1. Ce projet devra, bien sûr, être voté ultérieurement par l'Assemblée nationale constituante en séance plénière, pour qu'il soit adopté. En effet, c'est le parlement qui élira, selon cette première version, le président de la République en deux tours. Zied Laâdhari, vice-président de la commission, a indiqué, pour sa part, que les conditions choisies par la commission pour postuler à ce poste : il faut être musulman, Tunisien de naissance, ayant plus de 40 ans (sans aucune limite d'âge). M. Laâdhari a précisé que la commission a, également, discuté de l'instance qui sera chargée de valider les candidatures (la Cour constitutionnelle ou la Haute instance des élections). Noômane Fehri, élu du groupe démocratique, a quant à lui, dénoncé le fait que le vote ne se soit pas effectué en présence de l'ensemble des membres de la commission. Il a accusé Ennahdha de vouloir faire le forcing pour imposer le régime parlementaire, sans aucun esprit de consensus. A lire également : Attention - attention - Réveillez vous ! I.N.