Dans un communiqué rendu public ce Dimanche 21 juillet 2013, Al Massar a condamné les dépassements constatés sur les libertés individuelles et collectives commis par le gouvernement de la Troïka cette semaine. Parmi les dépassements relevés et cités par Al Massar figure tentative d'empêchement de la tenue du meeting de Nidaa Tounes à Akouda, prévu le samedi 20 juillet par le délégué régional, le maire et le gouverneur de Sousse (voir notre article à ce sujet), la plainte déposée contre Tahar Ben Hassine par la Présidence de la république (voir notre article à ce sujet), ainsi que l'agression verbale commise par le gouverneur de Kairouan sur la personne du vice-président de la LTDH (voir notre article à ce sujet). Dans ce communiqué, Al Massar condamne fermement ces dépassements qu'il qualifie d'anti démocratiques parce qu'ils représentent une menace réelle pour la liberté d'expression et de réunion. Al Massar lance également un appel « à toutes les forces nationales qui croient en la démocratie et au pluralisme et aux principes de la République de faire pression sur la Troïka au pouvoir pour l'obliger à s'en tenir aux principes de loi, à respecter les droits et les libertés, à respecter le rôle des partis de l'opposition et de la société civile pour les obliger a dissoudre les ligues de protection de la révolution et à réviser toutes les nominations régionales et territoriales dont la majorité des membres appartiennent au parti au pouvoir. Il faut qu'ils arrêtent d'utiliser la justice pour servir leurs intérêts politiques comme c'était le cas sous le régime de Ben Ali ». Dans ce communiqué, Al Massar demande également la libération de Sami Fehri et d'Amina Sboui, et la clémence pour le blogueur Jabeur Majri.