Le député CPR Samir Ben Amor s'est élevé contre l'aide promise par le nouveau ministre des Affaires sociales à l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT). Pour lui, quand bien même les salariées de cette organisation observent une grève de la faim pour réclamer leurs salaires, il n'y a pas de raison que l'Etat la finance. A ces diatribes, Radhia Jerbi, présidente de l'UNFT, a répondu sur le quotidien Achourouk ce qui a fortement déplu à Samir Ben Amor. Dans sa réponse, postée aujourd'hui lundi 3 février 2014 sur sa page Facebook, le député accuse ainsi le journal d'user des mêmes pratiques que l'ancien régime et ce parce qu'il a ouvert ses colonnes à la présidente de l'UNFT. Quant à la réponse de Radhia Jerbi, Samir Ben Amor la qualifie d'une « série de bêtises, de mensonges et d'insultes à la manière d'une masseuse de hammam… ». Précisons qu'en lisant le droit de réponse courtois de la présidente et le registre de langage utilisé par le député CPR, le lecteur se fait de suite une idée sur le niveau de l'une et de l'autre…