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La responsabilité historique de M. Béji Caïd Essebsi
Publié dans Business News le 18 - 01 - 2016

Nombreux sont ceux qui portent en eux une profonde crainte de voir Ennahdha s'emparer du pouvoir de manière durable. Au regard des deux premières années de gestion du pays par Ennahdha, ces craintes étaient justifiées. Inquiets pour le modèle de société à la tunisienne, ils se sont jetés dans les bras du premier venu qui les rassure sur la pérennité du système par le retour à l'ordre ancien.

Nidaa fut créé sur fond d'une crainte bien réelle mais amplifiée par la figure de monsieur Béji Caïd Essebsi. Une figure politique qui incarne encore tous les traits dominants de l'ordre ancien. Il était censé offrir à la Tunisie et à ses partisans le fruit de l'expérience politique, une « tunisianité » rassurante et ouverte, un rééquilibrage de l'échiquier politique. Destinée à garantir la bonne marche du processus démocratique, cette approche du pouvoir se voulait être irréversible.

C'est dans ce cadre que le rapprochement opéré alors entre Nidaa et Ennahdha a eu un sens politique. Mais cela, en théorie seulement. En réalité, une des constantes de la période de transition démocratique telle que celle que connaît la Tunisie post 2011, c'est la mobilité et donc, l'instabilité du contexte, national et international, qui engendre des changements radicaux en politique. Ne pas intégrer ces paramètres nouveaux dans son analyse, c'est s'opposer à la marche de l'histoire et à son déterminisme. M. BCE s'inscrit, hélas, dans la contre-histoire tant il est rattrapé par les vieux démons de la politique, à savoir, pêle-mêle, les coups bas, la roublardise, les mauvais calculs, l'intérêt personnel et mesquin, la tentation népotique, l'esprit partisan, la non-séparation des pouvoirs, la mégalomanie, l'illusion d'être plus malin que les autres, j'en passe et des pires.

De la solution pour le pays, M. BCE est devenu le problème majeur pour la Tunisie. Imiter Bourguiba ou le prendre pour modèle ne se limite pas au mimétisme d'apparence dont l'objectif est de mieux leurrer les gens. A l'image du masque du carnaval que portaient les esclaves dans les Caraïbes au 19ème siècle, le masque révèle plus qu'il ne dissimule. C'est en mettant le masque que les esclaves exprimaient leur moi profond, leur identité propre. Le masque bourguibien qu'arbore M. BCE ne fait que révéler la nature profonde de sa pensée politique. S'il ne fallait citer qu'un seul trait de caractère de Bourguiba qui faisait sa force, c'est qu'il savait sentir le pouls de la population tunisienne et intégrer ce paramètre essentiel dans ses analyses et ses décisions. C'est à l'instinct qu'il doit sa réussite à dominer le néo-destour et à s'imposer comme leader incontestable. On ne peut pas en dire autant de monsieur BCE.

L'anachronisme en politique est destructeur dès lors qu'il domine la pensée d'un homme politique en total décalage par rapport à son époque et sa population. M. BCE applique des méthodes obsolètes, faisant fi des bouleversements rapides que connaît la Tunisie d'aujourd'hui. Les archétypes qu'il porte en lui sont ceux de la Tunisie des années soixante et qui étaient déjà contestés dès les années soixante dix par les modernistes, partisans de l'ouverture politique et du changement de méthode. A croire que le syndrome de Carthage continue d'affecter tous les locataires de ce lieu maudit. A la différence des années soixante dix, et même 80, l'actuelle Tunisie est en proie à des difficultés majeures : effondrement économique, grogne sociale, menace terroriste grandissante, instabilité régionale, crise économique mondiale, déliquescence de l'Etat et de ses institutions, corruption endémique, etc.sont quelques-uns des maux qui accablent la Tunisie d'aujourd'hui.

Pour s'attaquer à ces maux, la Tunisie aurait besoin d'un leadership éclairé, compétent, en harmonie avec le même tempo que celui exprimé par une population à la foi inquiète et ambitieuse. C'est dans cette perspective que le rapprochement entre Ennahdha et Nidaa aurait pu être salutaire pour la Tunisie, si toutefois ces deux mouvements avaient le moindre sens de la responsabilité historique qui leur incombe. Si l'idée est bonne en soi quand elle vise à stabiliser le pays et à donner à l'exécutif les moyens politiques de s'attaquer aux maux de la Tunisie, le facteur humain l'a rendu obsolète.

D'aucuns diront que « l'atout majeur de la Tunisie réside dans son potentiel humain ». Mais je dirai, hélas, que c'est bien le contraire. Donner une bonne idée à cette « élite politique » et vous pouvez être sûr qu'elle va la pervertir à coup de mauvaise foi, de combines, de suspicion et d'intérêt personnel et immédiat. Ainsi, au lieu de rompre avec le « Système » et oeuvrer à faire franchir à la Tunisie un nouveau cap, cette « élite » convoque ce qu'il y a de pire chez l'humain, appâtée comme elle est par le gain immédiat. C'est le triomphe de l'ancien système et ce qu'il engendre comme désillusions, voire, de dégoût de la chose politique chez le Tunisien.

De l'autre côté, on constate que des figures telles que M. Ghannouchi et M. Mekki, les poids lourds d'Ennahdha, déclarent haut et fort, qu'ils n'ont aucun scrupule à composer et à mettre la main dans la main avec « l'ancien régime » (Express FM, 12 janvier). Comme ils n'ont aucun problème à soutenir « la nouvelle direction » de Nidaa, celle qui a été intronisée en violation de toutes les règles démocratiques. Ce qui nous rappelle des pratiques honteuses qu'on croyait révolues.

Les raisons objectives de cette alliance résident d'abord dans leur conception de l'Etat. En effet, aussi bien Ennahdha que Nidaa version BCE, tous deux, ont exactement la même conception de l'Etat, à savoir, un Etat sous la coupe des partis. Les deux mouvements ne peuvent concevoir idéologiquement et politiquement l'idée d'un Etat dont les institutions (administration, justice, police, armée, etc.) sont impartiales. A l'heure où on est en plein chantier de construction des institutions à l'aune d'une nouvelle Constitution qui se veut progressiste, la neutralité de ses institutions, donc l'avènement de l'Etat de droit, risque d'avoir des conséquences néfastes sur ces deux mouvements. Force est de constater que la gestion de leurs affaires internes brille, le moins qu'on puisse dire, par une opacité digne d'un régime nord-coréen.

Deux mouvements qui s'inscrivent ontologiquement dans une logique de continuité du SYSTEME. M. Mekki a donc raison de dire que dans son mouvement, ils ont toujours composé avec l'ancien régime et qu'aujourd'hui encore,ils continuent dans cette même lignée.

De l'autre côté, les adeptes de la méthode BCE, ne s'embarrassent guère des règles démocratiques en interne et, à plus forte raison, en externe aussi. Ils conçoivent eux aussi l'Etat et ses institutions comme des outils au service d'intérêts partisans et personnels. Ils trouveront toujours des Tunisiens sans scrupule et tout aussi opportunistes qu'eux pour les soutenir avec une pensée avouée d'être du côté « du plus fort » pour profiter des largesses du pouvoir et de ses passe-droits.

Si vous voulez une manière d'enterrer un projet démocratique et favoriser la violence et l'anarchie, vous ne pouvez pas trouver plus efficace et plus rapide.
Ce mariage qui n'a rien de contre-nature, a comme fondements des intérêts communs et immédiats. Les uns (Ennahdha) ont leur propre agenda politique et idéologique auquel ils n'ont toujours pas renoncé officiellement. Attendons de voir ce qui va ressortir de leur congrès de mars prochain pour en juger définitivement. Ajouter à cela, l'indifférence de certains « démocrates » adeptes de « akhta rassi wadhrib » et l'opportunisme vil des autres, pour qu'Ennahdha soit confortée dans ses choix stratégiques. Ne pas prendre de responsabilité et de risque politique tout en étant le véritable détenteur du pouvoir est une situation des plus confortables pour Ennahdha. Ils se plaisent à appliquer la fameuse équation toute tunisienne et tout aussi irresponsable : « dekhil fi eeribah kharij mil khssara »!

Ce mariage entre la carpe et le lapin, ne peut durer qu'un temps. Il porte en lui les germes de sa propre destruction. Au lieu d'équilibrer le paysage politique dans le pays, monsieur BCE l'a durablement déstabilisé à coup de division au sein de son parti. Que personne ne se fasse d'illusion. Ce qui est bâti sur une hérésie ne peut en aucun cas fructifier.

Quand l'idéologie, l'opportunisme et l'esprit mafieux se conjuguent, il ne peut en sortir que la ruine d'un pays et très certainement la ruine de son nouveau projet politique et sociétal.

C'est bien monsieur BCE qui est l'artisan de cette nouvelle politique et du déséquilibre provoqué par son incapacité à assumer ses responsabilités et d'être le président de tous les Tunisiens. Le peuple n'a pas dit son dernier mot. Ce peuple que monsieur BCE s'emploie à mépriser en oubliant qu'il a été élu par lui pour veiller à l'unité du pays, à sa sécurité et à sa marche vers la démocratie et l'Etat de droit, cette Tunisie-là n'est pas morte. Cette majorité silencieuse vous observe, et voit son dégoût atteindre son paroxysme. Ne vous trompez pas dans l'interprétation de ce silence. Il est de ceux qui est porteur d'une colère que plus rien n'arrêtera. Il suffit de lire Moby Dick de Melville pour se rendre compte de ce que c'est l'accalmie avant la tempête.

Monsieur BCE porte une responsabilité quant aux conséquences de cette colère et de ce qu'elle risque d'engendrer comme ravages. Les signes avant-coureurs sont déjà là. Pendant ce temps-là, monsieur BCE est en train d'entreprendre ses manœuvres inqualifiables dans une nouvelle République qui aspire à rompre avec les mauvaises pratiques, les combines et les basses manœuvres. Sur les plans économiques, politiques, sécuritaires, sociaux et diplomatiques, le pays est dans une dérive catastrophique. Au lieu de s'employer jour et nuit à le sauver et à lui donner tous les moyens de son émancipation en rassemblant tous les Tunisiens, en les engageant dans la véritable bataille pour le développement et le progrès, monsieur BCE semble davantage préoccupé par le sort de son fils que par le sort de millions de Tunisiens qui n'en peuvent plus.

Comment peut-il croire une seconde que la Tunisie d'aujourd'hui va encore accepter les manoeuvres népotiques des modèles de Kim Jong-Il ou d'Hafez El Assad ? Comment peut-il croire que notre jeunesse, celle du 2.0, soit assez manipulable et léthargique pour se laisser faire ? Anachronique, non, pire, c'est pathétique ! Certes, notre pays regorge d'opportunistes qui peuvent faire croire à monsieur BCE que tout est possible et que, plus c'est gros et plus ça passe. Comme d'autres opportunistes sans scrupules l'ont fait à l'encontre de son prédécesseur. Mais la Tunisie a changé, il y a des pratiques qui ne passent plus, à moins de vouloir mettre le pays à feu et à sang et j'ose encore espérer que monsieur BCE ne le souhaite pas.

La responsabilité de monsieur BCE est historique ; celle d'Ennahdha ne l'est pas moins étant donné qu'à eux deux, ils contrôlent le pouvoir tout en tenant en laisse un gouvernement qui n'a ni les ressorts politiques, ni la méthode pour agir contre les véritables maux de la Tunisie. Résultat : immobilisme, improvisation et débandade à tous les niveaux.

Politiquement et structurellement, la Tunisie sous la conduite de cette fausse alliance entre Ennahdha et ce qui en reste de Nidaa va inéluctablement vers la ruine. C'est à l'épreuve du pouvoir qu'on reconnaît l'étoffe des véritables leaders politiques et des vrais patriotes.

Afin d'éviter que cette chronique d'une ruine annoncée ne se transforme en réalité irréversible, j'appelle monsieur BCE à faire le ménage aussi bien dans son cabinet présidentiel que dans son parti. A respecter les règles élémentaires du fonctionnement démocratique d'un parti politique. A ne plus servir de rempart protecteur à ceux qui ont saigné le pays à blanc. A mettre le costume d'un véritable président de la République et de tous les Tunisiens. A donner les moyens politiques au gouvernement pour qu'il puisse travailler pour l'intérêt général.

J'appelle tous ceux pour qui la Tunisie a encore un sens, à barrer la route à tous les pourfendeurs de notre Tunisie mythique. J'appelle ceux pour qui la Tunisie est une philosophie, un art de vivre, « une promesse faite aux damnés de cette terre », de se mobiliser pacifiquement contre ce qui se trame contre notre Tunisie aimée.

Contrairement à ce que certains propagandistes diffusent à longueur de journée, seule la politique peut changer la donne. Le piège tendu par les détenteurs du pouvoir consiste à « dégouter » les Tunisiens de la chose politique et laisser ainsi le terrain aux opportunistes et aux partisans du statu quo.

Parce que la période est essentiellement politique, il faut créer un mouvement politique qui s'inscrit de manière claire et intransigeante dans l'ANTI-SYSTEME sans radicalité. Dans le refus catégorique, aussi bien de l'ordre népotique qu'on a déjà connu, que de l'ordre crypto-idéologique. Il faut être en mesure de proposer un autre projet pour le pays, une espérance. Il faut redonner à la politique ses lettres de noblesse en la faisant autrement. Il faut changer de narration et de paradigme dans le cadre d'une vision claire, à savoir : la réconciliation du Tunisien avec l'Etat dans l'objectif d'atteindre la citoyenneté (voir mon article, La Presse, le 17 novembre 2015).

C'est de la matrice de cette vision qui n'est rien d'autre qu'un nouveau cap prolongeant celui déjà fixé par Bourguiba, que doit naître un programme réaliste et ambitieux. Et une feuille de route conduite par des compétences politiques et techniques DESINTERESSES, parmi les rares patriotes qui ont la volonté de s'engager avec courage dans la vraie bataille. La bataille des valeurs et de la responsabilité historique. Pour ce faire, il faudrait en plus du projet pour le pays, des ressources humaines ayant trois qualités indispensables : l'amour du pays, la volonté de donner sans la moindre réserve et les compétences requises pour prétendre à une quelconque responsabilité visant à mener à bien cette noble mission.


Une mission qui s'appelle : LA TUNISIE AVANT TOUT. « Tounes kabla kolli chei ». Rassembler les véritables démocrates de ce pays et les mettre devant leur responsabilité historique est un devoir national. Les associations, les « think tanks » sont importants mais ne doivent pas servir de paravent pour se donner bonne conscience, fuir ses responsabilités et être dans le dénigrement de la chose politique. Ce genre de populisme est irresponsable quand on sait à quel point la période est politique. Le « luxe » des associations n'a de sens que quand les institutions démocratiques sont déjà construites et solides. En tout état de cause, l'activité associative ne doit pas s'inscrire dans une logique d'alternative à la politique mais plutôt dans la complémentarité. Il faut trouver le moyen, et il y en a, de recueillir les propositions relatives au Projet pour la Tunisie. Quelle Tunisie voulons-nous pour les générations à venir ? Il faut inverser la formule et donner d'abord la parole à cette majorité silencieuse pour qu'elle ne subisse plus la politique mais qu'elle la fasse.

Je lance donc un appel à tous les démocrates qui sont pour le véritable changement et désireux d'engager une rupture avec le système actuel, d'assumer eux aussi leurs responsabilités et de faire la démonstration de leur maturité politique.

S'unir et former un front démocratique pour le salut de la Tunisie est un devoir national pour permettre à la Tunisie d'accéder au panthéon des grandes Nations démocratiques.


*Universitaire et dirigeant d'entreprise


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