Pour parler de la polémique autour de l'affaire de la censure de l'interview à la chaine Attessia dont le protagoniste est l'ancien chef de l'Etat, Moncef Marzouki ; Hichem Snoussi, membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) était l'invité ce vendredi 16 septembre 2016 de Mosaïque FM. « Tout d'abord, la HAICA remercie Attessia pour avoir informé l'opinion publique des pressions qu'elle a subit, les informations qu'elle a fournit restent néanmoins incomplètes. La chaine n'a donc pas cédé aux pressions et je vous informe que l'émission en question passera comme prévu le lundi 19 septembre et ceci est très important pour nous » a expliqué Hichem Snoussi. Il a par la suite insisté sur le fait que M. Ben Gharbia pourrait très bien fournir les noms et numéros de téléphones des personnes qui ont exercé ces pressions car il est aujourd'hui protégé par la loi. « La HAICA n'a pas encore assez de données pour se forger une opinion sur le sujet » a-t-il dit.
Le membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle a aussi informé qu'aujourd'hui la HAICA retourne sur la scène après avoir été exclue pendant toute une année parce que ses positions étaient différentes de celles de l'ancien gouvernement.
« Nous considérons que la lutte pour la liberté d'expression n'a pas encore été gagnée en Tunisie car il y a des médias qui ne collaborent pas avec nous. Beaucoup d'entre eux, sont financés par des hommes d'affaires corrompus. Nombreux travaillent depuis des années sans qu'ils soient financés par de la publicité ! On se demande comment ils font pour vivre ! » a-t-il dit en conclusion.