Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, est intervenu ce vendredi 8 septembre 2017 sur Jawhara FM, où il a demandé de lever le mystère qui plane sur la disparition en Libye des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari. « Cela fait trois ans que nos deux collègues ont disparu. Pendant toute cette période nous avons eu des informations contradictoires. Nous avons essayé de faire pression sur les autorités. Sans résultat ! » a déclaré M. Bghouri.
Il a ajouté que c'est normalement le rôle du pouvoir exécutif d'enquêter car il s'agit d'un travail de terrain. « Les familles ont le droit de savoir ce qui s'est passé. Il faut simplement que l'Etat réponde à la question : sont-ils vivants ou morts ? Tous les gouvernements qui se sont succédé depuis celui de Mehdi Jomâa ne nous ont pas répondu ! ».
Lors de son intervention, Néji Bghouri a expliqué qu'un nouvel élan va être donné aujourd'hui à ce dossier : « Avec le quartet détenteur du prix Nobel, nous avons envoyé une lettre au secrétaire général des Nations-Unies pour dire qu'il est de leur responsabilité que d'enquêter sur cette affaire avec les moyens dont elle dispose sur place, en Libye ». Il a aussi fait savoir qu'une équipe d'avocats a été chargée de porter l'affaire devant un tribunal international.