Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi, a indiqué ce jeudi 11 octobre 2018, que la décision de la grève générale dans le secteur public était un choix difficile que la centrale syndicale était contrainte de le faire. Dans ce sens, M. Cheffi a souligné que le but de cette grève n'était pas de revendiquer des augmentations salariales mais plutôt de revaloriser les salaires devant la dégradation du pouvoir d'achat du citoyen.
Rappelons que le secrétaire général de l'UGTT, Noureddine Taboubi a décrété une grève générale dans le secteur public le 24 octobre 2018. Une grève générale dans la fonction publique est également prévue le 22 novembre 2018. « Cette décision revient notamment à la dégradation de la situation politique et sociale, ainsi qu'à la baisse du pouvoir d'achat. Outre l'intention du gouvernement de céder certains établissements publics afin de combler les lacunes budgétaires », a-t-il précisé.