M. Moncef Hergli, secrétaire d'Etat chargé de la privatisation a affirmé mercredi dans sa réponse aux interventions des conseillers lors de la discussion du budget du premier ministère l'importance du rôle du programme de privatisation dans la réussite de la restructuration du secteur public. Il a ajouté que la promotion de l'emploi et la préservation des droits des salariés figurent parmi les priorités présidentielles précisant que des études sur la situation des établissements concernés par la privatisation sont menées avec le concours de bureaux d'études et des banques d'affaires. Il a ajouté que si les études montrent la nécessité du licenciement, cette action sera menée selon des méthodes objectives et en collaboration avec toutes les parties concernées en donnant la priorité au licenciement à l'amiable sur la demande de l'agent concerné. L'action concernera, a-t-il dit, ensuite les agents dont l'âge dépasse les 50 ans à travers la mise en retraite anticipée puis s'il est nécessaire, on procèdera au licenciement du personnel âgé de moins de 50 ans, tout en garantissant tous les moyens d'encadrement afin qu'ils puissent bénéficier des avantages prévus par l'Etat et ce en collaboration avec les autorités régionales. M. Hergli a affirmé que selon les études menées par la direction de la privatisation, environ 80 pc des agents licenciés avant l'âge du 50 ans ont pu retrouver la vie active en tant que salariés ou en tant que créateurs de projet, 13 pc sont à la recherche d'un nouveau travail et 7 pc ne s'intéressent pas à cette question.