Les travaux du 17ème congrès de la société tunisienne d'endocrinologie se sont ouverts vendredi en fin d'après-midi à Tunis, en présence d'un aréopage d'experts maghrébins et français. Cette nouvelle édition a choisi pour thème, les nouvelles perspectives dans le traitement du diabète de type 2 (non- insulino-dépendants) dont la propagation se trouvé liée à un comportement alimentaire déséquilibré ainsi sur que la thyroïde et la grossesse. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le diabète touche aujourd'hui 150 millions de personnes dans le monde. Ce chiffre atteindra les 300 millions en 2050. En outre, cette pathologie évolue de plus en plus dans les pays en voie de développement, en raison du changement des modes de vie et du manque des activités physiques qui sont à l'origine de la surcharge pondérale et la propagation de maladies comme le diabète, l'hypertension, l'obésité et les dyslipémies. La propagation du diabète en Tunisie qui compte quelque 500 mille cas de type 2, renvoie à l'amélioration du pouvoir d'achat des tunisiens et à l'augmentation de l'espérance de vie à 74,3 pc (67,4 en 1987). Présidant l'ouverture des travaux, Mme Najoua Miladi, secrétaire d'Etat chargée des institutions hospitalières à mis en avant les efforts visant à renforcer la prévention et à assurer un meilleur encadrement des diabétiques. Elle a évoqué, notamment, le Programme national de prise en charge des hypertendus et des diabétiques dans les structures de première ligne, ambitionne de réduire les complications de ces pathologies et leurs incidences sur la qualité de vie du malade, tout en maîtrisant le coot des soins. Le programme, a-t-elle rappelé, est axé sur la formation du cadre médical, l'élaboration d'un guide de prise en charge du malade, l'organisation de consultations médicales hebdomadaires dans les centres de la santé de base à l'intention des diabétiques. Il vise également à la sensibilisation pour l'adoption d'un nouveau comportement alimentaire. Mieux, en 2008, le Président Zine El Abidine Ben Ali a ordonné de renforcer le budget du ministère de 8 millions de dinars orientés essentiellement vers la fourniture des médicaments des maladies chroniques, le diabète en particulier dans les structures de première ligne