Une source autorisée du ministère des Affaires étrangères a fait la déclaration suivante : « La Tunisie exprime son profond regret à la suite du mandat d'arrêt émis par la Cour Pénale Internationale (CPI) contre le président soudanais Omar Hassan El Bachir et fait part de ses préoccupations quant aux incidences de cette décision, en ce sens qu'elle constitue un précédent dangereux pour la souveraineté des Etats et une menace pour la stabilité et la sécurité de ce pays, ainsi que pour les conventions de paix, dont l'accord de paix globale et l'accord de paix sur Darfour. Tout en soulignant les positions adoptées à ce sujet par la Ligue des Etats Arabes, l'Union Africaine et l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), la Tunisie appelle à poursuivre les efforts et à ouvrir la voie, de nouveau, à l'Organisation des Nations Unies, la Ligue des Etats Arabes, l'Union Africaine et les médiateurs internationaux pour suspendre l'application de cette décision, de manière à aller de l'avant dans le processus du règlement de la crise de Darfour sur la base du respect de la souveraineté du Soudan et de son intégrité territoriale.