La section de Nabeul d'Afek Tounes a réuni, dimanche 12 juin 2011, ses sympathisants et militants de tous âges, horizon, et de toutes les régions et catégories tunisiennes dans le beau cadre de l'hôtel le Khéops. « L'heure est venue de définir une vision, un projet de société et des propositions crédibles, cohérentes et responsables », a précisé Noomane Fehri, coordinateur chargé des élections et des adhésions au parti Afek. « Notre révolution a été un grand atout pour réussir cette transition politique dans la sérénité. Nous revendiquons un programme et non une idéologie au service de la Tunisie démocratique. La dictature n'a plus sa place en Tunisie. L'ancien régime a échoué parce qu'il n'a pas pu placer le Tunisien au cœur de la citoyenneté politique. Il a vidé la citoyenneté de son contenu qui est : participation politique, droits et devoirs des citoyens. La République, c'est la souveraineté du peuple et l'expression de sa volonté. Elle n'est ni divine, ni oligarchique, ni tribale. Notre crédibilité émane de la sincérité et la transparence des idées de nos adhérents », a-t-ajouté. Lui succédant, Adnène Ayed, coordinateur régional, a précisé que la justice sociale est plus qu'un impératif éthique, c'est le fondement de la stabilité nationale et de la prospérité mondiale. « L'égalité des chances, la solidarité, le respect des droits de l'homme sont essentiels pour libérer complètement le potentiel productif des nations et des peuples » a-t-il dit. « Nous faisons progresser la justice sociale lorsque nous abattons les obstacles liés au sexe, à l'âge, à la race, à l'appartenance ethnique, à la religion, à la culture. La quête de justice sociale pour tous est au cœur de la mission d'Afek Tounes qui est un parti ouvert et moderniste à l'écoute du citoyen tunisien et si on veut réussir le virage démocratique, il faut instaurer cette démocratie locale avec des conseils municipaux et des conseils régionaux élus ». Evoquant les problèmes de l'éducation, Slim Hedoussa a appelé à assurer une éducation de qualité et promouvoir un enseignement adapté au marché de l'emploi tout en encourageant l'initiative privée et l'investissement dans le savoir. Sabeur Sassi, informaticien installé au Maroc depuis 15 ans a estimé que les compétences tunisiennes résident à l'étranger de tous secteurs confondus pourront ainsi s'investir dans leur pays d'origine. L'idée est de les inciter à retourner dans leur pays et à participer à sa reconstruction. Maître Hichem Ben Hemida a fait remarquer que la démocratie est indissociable de la justice sociale, du respect des libertés fondamentales et d'une gouvernance saine. Afek Tounes œuvre à la mise en place d'un Etat de droit qui met fin à la corruption, l'impunité et le clientélisme. Oui pour une constituante élue démocratiquement et un régime présidentiel-parlementaire et qui réalisera les aspirations légitimes du peuple Sahbi Fékih a abordé le problème de la santé : « En cette période d'incertitude, nous voulons un bon gouvernement qui s'occupe autant de santé que d'éducation et d'économie. C'est vrai que nos moyens sont limités. Mais, nous disposons de compétences dépourvues d'équipement et de matériel nécessaire aux soins ». Samah Guiras, porte parole de la section de Nabeul a souligné que les femmes peuvent et doivent peser sur l'ensemble des décisions relatives aux questions politiques, économiques et sociales. Elle estime que la femme tunisienne a un rôle prépondérant dans la lutte contre l'extrémisme, le fanatisme et le déracinement. Jamel Gam devait clôturer ce meeting en appelant à la révision du système fiscal qui dit-il lèse les salariés plutôt que les professionnels. Il a appelé en outre à une grande transparence dans le financement des partis.