Les sit-inneurs qui sont revenus perturber le travail à la Société tunisienne des industries du raffinage (STIR) sont au nombre de 86. Ils font partie d'un contingent appelé en renfort lors de la période d'arrêt observée pour procéder à l'entretien annuel sur certains équipements sensibles des unités de production. Ces sit-inneurs exigeaient leur titularisation au sein de l'entreprise, faisant valoir les années successives passées au service de la société. Soutenus en cela par le syndicat de base, ils ont refusé la proposition de la direction générale de souscrire un contrat à durée déterminée (CDD) et de tenir compte de quatre années d'activités pour ensuite avoir droit à un contrat à durée indéterminée (CDI). Refus catégorique des intéressés quant au délai qui proposait une titularisation au bout de deux ans. Un rapport a été adressé au ministère de l'Industrie qui aura à étudier et à statuer sur la proposition des sit-inneurs. Il est d'ailleurs prévu une réunion de conciliation au ministère avec une possibilité de déboucher sur un accord autorisant de titulariser les travailleurs concernés. Il est à souligner que sur les 315 travailleurs qui avaient exercé sous le statut de la sous-traitance, 209 ont été intégrés après que l'on eût trouvé moyen d'établir une nouvelle classification incluant certaines catégories professionnelles telles que les agents de nettoyage ou de jardinage.