Une conférence nationale s'est tenue, le 2 février 2012, à Ghar-El-Melh, dans le gouvernorat de Bizerte, à l'initiative de la direction générale des forêts (DGF) à laquelle a participé le Fonds mondial pour la nature (WWF). L'objectif de la réunion était d'annoncer l'inscription à la liste de Ramsar d'une quinzaine de nouvelles zones humides tunisiennes. Il est à rappeler que la Convention de Ramsar, en Iran, appelée officiellement « Convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, aussi couramment appelée convention sur les zones humides, est un traité international adopté le 2 février 1971 pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd'hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative ». (Wikipédia) L'on indique, à ce propos, que la Tunisie a ratifié cette convention le 3 mars 1980. Le pays compte aujourd'hui quelque trente-cinq sites Ramsar, y compris les nouveaux sites annoncés. Les zones humides de Tunisie sont au nombre de 1077 et comprennent des zones humides naturelles (111 205ha) et artificielles (22407ha). Elles recèlent une flore et une faune particulièrement riches et variées. Une biodiversité que la Convention de Ramsar s'emploie à protéger. Notons, d'autre part, que ces zones jouent un rôle important dans la vie socioéconomique des populations qui y résident ainsi qu'au plan hydrologique. Toutefois, plusieurs menaces pèsent sur ces zones dues principalement à l'urbanisation, à la prolifération industrielle, à la pollution et dont les aspects les plus remarquables sont la diminution et la détérioration des systèmes humides naturels.