La ville touristique de Hammamet a du mal à montrer sa beauté à ses hôtes. L'environnement ne cesse de se dégrader. Il y a un sentiment de laisser-aller et la ville tarde à retrouver sa propreté habituelle et ce malgré les efforts de la délégation spéciale, récemment installée. L'été étant plus propice à flâner dans les rues de la ville. Remonter à pied de l'avenue Habib Bourguiba vers le centre ville est particulièrement édifiant : détritus, plastique, ordures ménagères... Il faut avoir l'estomac bien accroché pour aller dans certaines ruelles. Cela donne l'impression que la saleté amplifie l'irrespect des usagers. Certains riverains balancent n'importe quoi par terre. Il s'en échappe détritus en vrac et relents de pourriture. Parfois mal fermés, éventrés, gorgés d'eau, ballottés par le vent, les sacs poubelles s'entassent sur le trottoir. Triste tableau, qui s'offre aux yeux et au nez des promeneurs. Cette situation est due surtout à l'indifférence de certains habitants qui salissent les chaussées, s'installent n'importe où, jettent leurs ordures à chaque instant sans se soucier de l'environnement de la cité. Toutes ces installations anarchiques, ces vendeurs de melons, de légumes, des amandes et de fruits envahissant les avenues Habib Bourguiba, Hédi Oualli, et Baraket Essahel défigurent la cité. Une véritable sensibilisation s'impose. La propreté est l'affaire de tous. Sans des citoyens éduqués ayant un sens profond et évident du civisme, on ne peut faire long feu. Un sursaut écologique citoyen est souhaitable pour le bien-être de cette belle cité des jasmins.