Le bureau exécutif du SNJT, Syndicat national des journalistes tunisiens, convoque, mardi 25 septembre 2012, le bureau exécutif élargi du syndicat pour fixer la date de la grève générale dont le principe a été retenu par l'assemblée générale extraordinaire réunie le 21 août 2012. L'escalade à laquelle a été acculée le syndicat national est justifié, soutient le communiqué rendu public samedi 22 septembre, par le blocage du dialogue par le gouvernement qui a rejeté les demandes présentées par les professionnels du secteur, et ce malgré la grande souplesse manifestée par les représentants des structures concernées. La mesure que comptent prendre les journalistes, à travers la grève générale de tout le secteur, vient à la suite de la persistance du gouvernement provisoire à procéder à des nominations imposées de personnes appartenant au système du régime déchu, à la tête des entreprises publiques de presse et d'institutions sous contrôle judiciaire, ce qui est contraire aux objectifs de la Révolution. Le gouvernement, ajoute le communiqué signée par la présidente du SNJT, Néjiba Hamrouni, a toujours ignoré l'application des textes juridiques organisant le secteur et notamment les décrets-lois 115 et 116 de l'année 2011 relatifs à la liberté d'expression et à l'audiovisuels, et ce malgré leur publication au Journal Officiel de la République tunisienne.