Les effets d'une préparation approximative de la rentrée scolaire à Bizerte-ville commencent à se manifester, et d'une manière assez spectaculaire. Pour n'avoir pas commencé les travaux d'entretien en leur temps afin que l'établissement puisse accueillir ses pensionnaires « dans les meilleures conditions » comme on se plaît à le dire, les élèves de l'école 13-janvier (plus connue sous le nom de Sidi Ahmed Tijani) et leurs parents ont eu à en subir les fâcheuses conséquences. L'école n'ayant pu ouvrir ses portes pour la rentrée, les responsables de la délégation régionale de l'éducation ont dû parer au plus urgent en cherchant un établissement d'accueil aux quelque 900 élèves que compte l'école. La plus brillante des solutions a été de « déloger » les services du CREFOC pour que les chers chérubins puissent poursuivre les cours, à l'instar de leurs camarades. Si bien que les activités de formation et de perfectionnement pédagogique du CREFOC ont dû être « gelées » pour une période indéterminée. Cette mesure a été prise après que les parents ont vivement protesté suite aux intentions déclarées de la délégation de renvoyer les élèves dans leurs foyers jusqu'achèvement des travaux. Il n'est pas inutile de souligner la grogne des parents dont les habitudes ont été perturbées ni celle des élèves contraints de faire de plus longues distance pour joindre leur nouvelle école. Dire que ces travaux étaient programmés depuis déjà longtemps. Et la question est de savoir la raison de ce retard. Mais gageons que les responsables sauront nous convaincre en nous inventant une de ces arguties que nous finirons par accepter, sans discussion.