Le président directeur général de la compagnie aérienne nationale, Tunisair, Rabeh Jerad, a affirmé que Tunisair n'a jamais refusé le principe de l'ouverture du ciel, prévue depuis 2010 : « Cependant, il y a lieu d'aider Tunisair à se restructurer et à assurer son redressement pour lui permettre d'avoir les moyens de faire face aux exigences de l'Open Sky. La situation actuelle, fragilisée par les ingérences antérieures au 14 janvier et aggravée par les accords sociaux post-révolution, ne favorise pas une concurrence équitable ». Le PDG de Tunisair a précisé, lundi 26 novembre 2012 sur Shems FM, au sujet de recrutement, que malgré les pressions, la compagnie aérienne n'a pas fait de nouveaux recrutements au titre de l'année 2012, car elle n'a pas les moyens nécessaires et elle est déjà en difficulté : « La compagnie souffre de dettes structurelles de sources multiples. Ces dettes peuvent perdurer pendant 10 ou 20 ans si elles ne sont pas traitées d'abord par l'accélération des réformes à l'intérieur de la compagnie et moyennant, ensuite, l'intervention des autorités pour alléger ces charges».