La première réunion du conseil municipal de Bizerte, dans sa nouvelle composition, s'est tenue dernièrement sous la présidence du nouveau président, Mohamed Riadh Lazzem mais en l'absence inexplicable de certains membres dont le président de la commission de l'hygiène et de la propreté, absence bien remarquée, eu égard à l'extrême importance qu'un tel volet représente pour les administrés. Le conseil s'est tout de même penché sur l'examen des entraves ayant mené à la mise en souffrance de certains projets relatifs à l'infrastructure de base ; comme il a évoqué sans y apporter la moindre réponse, ni même les mesures susceptibles de la résoudre, la question épineuse du commerce anarchique devenu la plaie chronique et hideuse qui s'étale impudemment à travers la cité. Certes, l'on a bien souligné le délai de rigueur du 10 décembre 2012 accordé aux commerçants illicites pour postuler à une place au nouvel espace, sans spécifier les mesures à prendre dans les cas fort probables de refus. En résumé, rien que des questions habituelles étaient inscrites à l'ordre du jour dont l'avancement des travaux de voirie et d'éclairage public inscrits dans le budget de 2012. D'autres questions ont été soulevées concernant les adjudications des marchés de gros des poissons, celui de l'espace Sadkaoui, destiné à accueillir les étals anarchiques… Le rapport de la commission financière a indiqué, en l'occasion, que les recettes municipales ont atteint à la date du 19 novembre 2012, la proportion inédite de 96,72% soit plus de 8,6MD sur des prévisions de 8,909MD. Par ailleurs, le budget de la municipalité pour l'exercice 2013 a été arrêté à 12,617MD après versement d'un budget complémentaire de 750 mille dinars.