Le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, a annoncé qu'il est en guerre ouverte contre les médias tunisiens, arabes et étrangers. Seul contre tous, M. Abdessalem serait-il assuré de solides soutiens ? Dans un communiqué rendu public jeudi soir 03 janvier 2013 sur sa page officielle Facebook, le ministre a affirmé qu'il va engager des poursuites contre un certain nombre de médias arabes et étrangers : « Suite à une campagne de désinformation engagée à mon encontre par le biais de certains médias arabes et étrangers, procédant à la publication de fausses informations, mettant en doute mon intégrité, sur les plans financier et moral, j'ai décidé d'engager une équipe d'avocats basée à Londres et spécialisée dans les affaires de calomnie et de diffamation ». Le gendre de Rached Ghannouchi a précisé que cette campagne fait partie des attaques systématiques opérées par certaines parties visibles ou cachées : « Ces parties cherchent à me discréditer personnellement, ainsi que le parti et le gouvernement auxquels j'appartiens ». Le nahdhaoui a indiqué que toutes ces tentatives n'empêcheront pas les autorités en place de poursuivre dans leur voie, pour atteindre les objectifs de la Révolution. Les Facebookers ont, automatiquement, répondu au ministre. On peut lire : « Qui va payer les frais ? » « J'espère que ce n'est pas la caisse noire du MAE qui servira à payer ces avocats » « Espérons qu'il payera ses avocats avec ses propres devises »…