Najiba Hamrouni, présidente du SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens), a tiré la sonnette d'alarme, jeudi 25 avril 2013, afin d'alerter l'opinion publique sur la menace qui guète la liberté d'expression et les médias en Tunisie. Intervenant sur Shems FM, Mme Hamrouni a critiqué ce qu'elle appelle un ‘'manque de volonté politique'' d'apporter les modifications requises dans le secteur des médias et de la non-activation des décrets 115 et 116 : « Six associations ainsi que le syndicat des journalistes ont averti de la menace qui vise la liberté d'expression ». Elle a, également, confirmé que le mouvement Ennahadha et le CPR tentent de limiter la liberté des journalistes : « Le CPR cherche à abolir le décret 116 ». La présidente du SNJT a fortement critiqué l'absence de volonté politique pour concrétiser la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle : « Moncef Marzouki, président de la République, a cédé ses pouvoirs aux partis de la Troïka ». Mme. Hamrouni a confirmé qu'un comité composé de Lotfi Zitoun (mouvement Ennahdha), Mohammed Bennour (parti Ettakatol) et Tarek Kahlaoui (la CPR), est chargé de la mise en place de la Commission.