Les déclarations du député à l'Assemblée nationale constituante (ANC), Sadok Chourou, relatives à l'octroi à la Tunisie, d'un prêt du Fonds monétaire international (FMI) ont suscité différentes réactions, notamment au sein du mouvement Ennahdha. Lors de la séance plénière à l'ANC, jeudi 23 mai 2013, Sadok Chourou a indiqué que le FMI n'impose pas des conditions économiques, lors d'un accord de prêt, mais plutôt des conditions politiques et culturelles : « Le FMI a imposé au mouvement Ennahdha de changer sa politique envers les salafistes, ce qui explique les affrontements survenus dans le pays ». Le député à l'ANC a, également, souligné que le FMI avait imposé à l'ancien régime l'exclusion d'Ennahdha de la vie politique et impose, aujourd'hui, l'exclusion des salafistes.