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Mare Nostrum: Le carrefour des autoroutes maritimes et l'eldorado des croisiéristes
Publié dans Investir En Tunisie le 01 - 07 - 2013

• En Tunisie, le nombre des croisiéristes qui étaient de plus de 900 000, en 2010, s'est ainsi effondré à 313 000, en 2011, avant de passer à 580 000, en 2012
Le transport maritime est l'épine dorsale du commerce international et de l'économie mondiale. Environ 80 % du commerce mondial − en volume − et plus de 70 % − en valeur − sont transportés par voie maritime dans les ports du monde entier avec une progressé de 4 % pour s'établir au niveau record de 8,7 milliards de tonnes, selon l'Etude sur les transports maritimes 20121 publiée par la CNUCED. Mais qui dit, autoroutes de la mer, dit systématiquement la mer méditerranée. Or selon des statistiques publiées en 2007, cet espace vital de l'économie internationale, qui compte sur ses deux rives plus de 150 millions d'âmes, attire chaque année une moyenne de 200 millions de visiteurs chaque année et accapare à lui seul , grâce au canal du Suez, plus de 30% des navires marchands du monde ainsi que 20% des pétroliers pour un trafic total de 120 000 bateaux faisant de la Méditerranée, le carrefour des autoroutes maritimes et le deuxième bassin de croisières dans le monde. Retour sur une région pas comme les autres !
« (…) Mille choses à la fois. Non pas un paysage, mais d'innombrables paysages. Non pas une mer, mais une succession de mers. Non pas une civilisation, mais plusieurs civilisations superposées... La Méditerranée est un carrefour antique. Depuis des millénaires, tout conflue vers cette mer, bouleversant et enrichissant son histoire (…) », c'est avec ces mots qu'en 1966, Fernand Braudel, historien français, avait décrit “ la Mer Méditerranée ” dans son magnifique livre « La Méditerranée - espace et histoire » cette région du monde.
Or le nom de cet espace n'a cessé d'évoluer avec le temps passant du « grand-vert » chez les Pharaons et «Mesogeios Thalassa » chez les grecs en « Mer Intérieure » ou bien ''Mare Nostrum'' (en latin) à l'époque de l'empire romain allant jusqu'à le qualifier de ''Mer des Philistines'' dans l'ancien testament pour finir en “Il Mare Mediterraneo ” ou “El Mar Mediterráneo” , une traduction plus ou moins littérale de « mer au milieu des terres » dans la plupart des langues modernes même si certains pays évoquent la couleur blanche dans leurs appellations comme c'est le cas dans les contrées de la rive sud avec “ Al Bahr al-Abiadh al-Moutawassit ” (la mer blanche du milieu en arabe) ou bien “Akdeniz” (la mer blanche, tout court chez les Turcs).
Parallèlement, l'activité maritime a toujours été le principal vecteur de développement pour plusieurs civilisations à l'instar des Grecs, des Carthaginois et des Romains. Qui voulait régner en maître sur la Méditerranée devrait impérativement gagner la bataille du commerce maritime initiée par les phéniciens et par la suite conquérir les 20 000 km de côtes qui délimitaient le contour de cet espace où nourriture et travail naviguaient sur les eaux azures de cet espace de vie.
Cartographie des autoroutes de la mer méditerranée
Aujourd'hui, pour la Méditerranée, la croissance des flux marchandises à travers le détroit de Sicile – excepté les navires pétroliers – devrait passer de 81 million de tonnes en 2000 à 170 million de tonnes en 2020. Sachant que les flux des marchandises concernant les échanges internationaux devraient atteindre, en 2020, 1,7 milliard de tonnes à un taux de croissance de 5,5% par an. Pour ce qui est des s grands navires porte-conteneurs, ces derniers suivent principalement l'axe Est-Ouest, en partant de l'Asie et en se dirigeant vers l'Europe du Nord, ou font du “transbordement” dans les ports équipés avec des unités plus petites. Quant aux routes Ro ‐ Ro (roll-on/roll-off), elles sont dans l'ensemble intra méditerranéennes et suivent une direction nord/ sud (Algérie/France, Maroc/Espagne, Tunisie/Italie) mais aussi une direction est ouest entre la Grèce, l'Italie et la Turquie. Par contre la route nord‐ sud est occupée surtout par les pétroliers reliant les ports pétroliers de chargement algériens et libyens ave les ports du nord de la Méditerranée.
Côté volet pollution du milieu marin induite par trafic maritime, ce fléau représente un problème majeur qui pourrait ruiner des secteurs important l'économie comme le tourisme méditerranéen. En effet, entre 1997 et 2009, il y a eu 625 accidents entre provoquant un déversement accidentel de pétrole et de substances nocives et potentiellement dangereuses, et leur nombre n'a cessé d'augmenter.
Le nouveau terrain de chasse des géants américains
Mais quand parle de business maritime, il n'y a pas que le flux des marchandises ou bien celui des navires pétroliers qui ont fait la renommée de la Méditerranée. Ces dernières années, un troisième secteur a pris une toute dimension : il s'agit de l'industrie des croisières qui rime avec le secteur du tourisme.
Certes, l'industrie des croisières a connu une croissance supérieure à la moyenne de l'industrie touristique mondiale. D'ailleurs, en 2012, la prévision de croissance de cette industrie a prévu pour cette année de 2013 des revenus d'environ 36,2 milliards de dollars US, soit une augmentation de 4,5 % sur l'année précédente. Le nombre de passagers sur les navires de croisière, selon plusieurs observateurs et experts, devrait augmenter de 3,3 % à 20,9 millions de personnes. Ainsi, l'industrie des croisières continue à connaître une croissance plus forte que celle du tourisme international. L'IPK International World Travel avait aussi prévu qu'en 2013, les arrivées internationales devraient progresser de 2 à 3 %, tandis que l'OMT indique 3 à 4 % serait envisageable. Notons que pour la première fois en 2012, 1.035.000.000 de touristes ont voyagé à travers le monde.
En effet, selon une étude scientifique conduite par Carine Fournier, maître de Conférences, université de Bretagne Occidental et intitulée « Le tourisme de croisières en Méditerranée » (pour Géoconfluences le 14 mars 2011), la Mare Nostrum occupe désormais la deuxième place des bassins de croisières à l'échelle mondiale en bénéficiant des plus forts taux (supérieur à 400%) sur la période 1990-2008 et d'autres, comme le bassin caribéen, connaissant aussi une croissance de leur offre mais nettement moindre (document ci-dessous à gauche). Ainsi, avec 10,5 millions de couchettes, la Méditerranée détient 15% du marché mondial (contre 10% en 1990), juste derrière le bassin caribéen (47% du marché, contre 56% en 1990) et devant l'Amérique du Nord (11% en 2008).
Cette épopée est le fruit du confort disponible sur les paquebots de grandes compagnies méditerranéennes telles que : Grimaldi Lines, MSC croisières, etc. Ainsi que des géants extra-méditerranéens comme la Norwegian Cruises Line ou bien les géants américains représentées par le numéro mondial, le groupe américain « Carnival Corporation » (regroupant les compagnies Carnival Cruise Lines, Costa Cruises, Holland America Line, Princess Cruises, Seabourn, P&O Cruises, P&O Australia, Cunard Line, AIDA Cruises et Iberocruceros) et le numéro 2 mondial, le Royal Caribbean Cruises (RCC) qui développe son activité sous les enseignes Royal Caribbean International, Celebrity Cruises, Pullmantur Cruises, Azamara Cruises et CDF Croisières de France ; mais aussi grâce à la richesse du patrimoine culturel de la Méditerranée (les vestiges des civilisation grecques, romaines, carthaginoises, phéniciennes et pharaoniques) et la beauté des plages de la Mare Nostrum (la côte d'Azur, les îles Baléares, les îles grecques, les rivages de la Turquie et de la Tunisie, etc.)
Les statistiques nous révèlent aussi que la Méditerranée occidentale reçoit à peu près 54% de la capacité totale déployée dans le bassin tandis que la partie orientale en retient 33% et la mer Adriatique 11%. C'est pourcentages sont sans aucun doute liés à la situation géopolitique du bassin vu que les parties centrales et occidentales du bassin jouissent d'une image d'espaces sûrs et de stabilité politique, favorable au développement d'un tourisme de croisières même si certains ports de la rive sud à l'instar de ceux de la Tunisie et de l'Egypte ont été déprogrammés des itinéraires des grandes compagnies de croisière ces deux dernières années à cause de l'instabilité politique qui règne dans les pays du printemps arabe. En revanche, la partie orientale est perçue comme nettement moins sûre : les grandes compagnies hésitent encore à y investir de manière massive.
Une offre étalée tout au long de l'année
Toujours selon l'étude pilotée par Carine Fournier, nous apprenons que à l'échelle du bassin méditerranéen, le groupe Carnival possède la flotte la plus importante, tant en nombre de bateaux qu'en nombre de lits grâce notamment à l'acquisition, en 1997, de la compagnie italienne « Costa Croisières », leader du marché. Cette date marque d'ailleurs l'intérêt des grands groupes américains pour ce bassin de navigation et le repositionnement de leur flotte Méditerranée, le temps de la période estivale. Parallèlement, les compagnies européennes qui ne sont pas rattachées aux grands groupes sont les plus nombreuses, elles possèdent rarement plus d'un bateau et de taille très réduite, généralement de moins de 500 lits (document ci-dessus à droite). Elles occupent généralement le segment de la croisière de luxe, défendent leur position sur le marché en se spécialisant sur des itinéraires originaux, parfois en se concentrant sur l'acquisition de la demande d'un seul pays. Par ailleurs, la douzaine de compagnies américaines qui a également investi la région compte parmi les plus importantes du secteur. Par exemple, la Disney Cruises Line, filiale de la Walt Disney Company pour les croisières, a lancé récemment des circuits en Méditerranée à bord du Disney Magic. Notons enfin que le low cost a également gagné le secteur puisque Stelios (avec Easy Cruise) a lancé en 2002 des croisières à bas coût, entre les îles grecques et la Turquie.
À l'heure actuelle, la chercheure française précise que la plupart des compagnies présentes sur le marché opèrent toute l'année ce qui constitue un changement majeur en Méditerranée. En effet, jusqu'à la fin des années 1990, l'offre était largement saisonnalisée et l'activité correspondait à la période de mai à octobre, avec un léger tassement estival et une reprise à partir de la mi-août. Le reste de l'année, les navires croisaient dans d'autres régions du monde. Costa Croisières, qui déploie le plus grand nombre de navires dans la région, a commencé en élargissant la saison de mars à novembre avec parfois quelques séjours en décembre. L'ensemble des compagnies lui ont très rapidement emboîté le pas, telles Pullmantur Cruises
Les Tunisiens de plus en plus friands
En Tunisie, le nombre des croisiéristes qui étaient de plus de 900 000, en 2010, s'est ainsi effondré à 313 000, en 2011, avant de passer à 580 000, en 2012. Une dégringolade expliquée par les changements sociopolitiques qu'a connu le pays suite à la chute de la dictature et aux problèmes sécuritaires qui règnent durant cette période de transition démocratique.
Pour l'année en cours, c'est-à-dire celle de 2013, la tendance est vers la stabilisation du marché aux alentours du demi-million de croisiéristes qui auront fait escale au port de la Goulette. Il reste à signaler qu'une enveloppe de 150 000 dinars a été réservée, cette année, pour la participation aux salons professionnels spécialisés. En revanche, a bonne nouvelle pour 2014 est que le principal opérateur (Costa) a annoncé qu'il allait reprendre la programmation du port de la Goulette après l'avoir suspendue pour 2012 et 2013. On prévoit ainsi une relance rapide malgré les incertitudes politiques du moment, principal facteur inquiétant pour les professionnels qui demandent eux aussi une meilleure visibilité des prochaines échéances électorales du pays.
Côté croisiéristes tunisiens, nombreux sont les témoignages qui étalent les béatitudes de ce genre de tourisme. Anouar Belhadj, propriétaire d'un salon de thé et habitué de ce genre de produit touristique, nous raconte sa passion pour les croisières sur les paquebots d'une compagnie italienne. « Faire une croisière dans la méditerranée est un vrai régal. Tout d'abord, au bord du paquebot, on ne s'ennuie jamais. Il s'agit d'un grand hôtel flottant pour ne pas dire une destination maritime mobile aux allures d'une grande ville en miniature où loisirs et bien-être s'unissent pour offrir au voyageur un cadre très spécial. ». Il ajoute : « Avec ma mère et la famille de mon frère, on est devenus des habitués des croisières. En plus des excursions qui sont organisées par l'opérateur. L'ambiance est très conviviale sur le paquebot. On peut par exemple assister à des spectacles dignes du grand Cabaret du monde de Patrick Sébastien et surtout manger à sa faim dans de somptueux restaurants tout en étant accompagnés par une magnifique animation. C'est une ambiance de fous à l'image des villages du club Med mais avec un grand luxe en prime. Et les activités sportives ne sont pas en reste : piscines (avec toit rétractable pour les jours de pluie), jeux de glissade, spas, terrains de frappe (golf), allées de quilles et patinoires.». Des propos confirmés par Mme Ines Falhi : « Aux traditionnelles salles de spectacles s'ajoutent les galeries d'art, suffisamment de boutiques pour former un centre commercial, des centres de la petite enfance, des discothèques pour adolescents, des bibliothèques et des cliniques de santé (avec programmes de régime minceur). »
Salim Maddahi, propriétaire d'une agence de voyage spécialisée dans le tourisme des croisières opérés en méditerranée, nous parle un peu des caractéristiques du marché tunisien: « Le marché des croisiéristes tunisiens est en pleine croissance. Au début, on comptait par an qu'une dizaine de Tunisiens, aujourd'hui le nombre a été multiplié par cent. Et c'est devenu à la mode surtout avec l'engouement des nouveaux mariés en quête d'un voyage de noces de rêve. Ces derniers optent généralement pour des circuits dans le bassin occidental de la Méditerranée où sont inclus les Îles Baléares (Mallorca et Ibiza). ». Il renchérit : « Contrairement aux croisiéristes européens qui privilégient les excursions proposés par l'opérateur de la croisière, les Tunisiens optent généralement pour les tours achetés à la descente du paquebot. Certes l'univers des croisières était perçu au début des années 2000 par les agences touristiques tunisiennes et le nationaux comme un produit de luxe, mais avec les efforts fournis par les opérateurs de croisières surtout au niveau rapport « qualité/prix », ils ont fini par adopter leurs offres à la plupart des clientèles en proposant un produit ajusté au tourisme de masse. Mais je pense qu'il y a encore beaucoup de choses à faire car les prix des croisières ne sont pas encore à la portée du Tunisien moyen. ».


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