Jamel Arfaoui, journaliste au quotidien « Essahafa » a reçu, dimanche 07 juillet courant, une menace de mort, publiée sur sa page privée du réseau social Facebook. Arfaoui déclare qu'il avait déjà reçu, dans le passé des menaces de cet ordre, sans pour autant leur accorder de l'importance, précisant que, pour cette fois les choses sont différentes, dans la mesure où l'auteur du message va jusqu'à menacer la sécurité de ses enfants et de sa famille. Le confrère affirme à l'Observatoire du Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse, que ces menaces sont dues à un article qu'il avait publié au mois d'avril dernier sur les colonnes du journal «Essahafa», traitant de la poursuite par la justice libyenne d'une société américaine et de l'homme d'affaires tunisien Slim Riahi, précisant que depuis cette date, il n'a cessé de recevoir des messages comportant menaces et insultes tant pour lui que pour sa famille. Arfaoui a, encore une fois traité du même sujet sur sa page Facebook il y a quelques jours. La lettre de menace porte comme message «il faut que tu ailles voir le monsieur et t'excuser auprès de lui et que tu fasses une interview. Nous avons été trop patients et il temps de passer à exécution». Le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse qui exprime sa solidarité avec Arfaoui qui appréhende une possibilité d'être victime lui-même ou un des membres de sa famille d'un quelconque préjudice, appelle le ministère public à ouvrir une enquête à cet effet. Le Centre appelle, également, le ministère de l'Intérieur à assurer la protection nécessaire à Arfaoui et sa famille, d'autant que dans une précédente déclaration, il avait bien précisé qu'une source des renseignements militaires lui avait conseillé de ne pas voyager au Mali, en raison de sérieuses inquiétudes quant à sa liquidation. D'après communiqué