Le militant écologiste, Abdelmajid Dabbar, a précisé, dans une note publiée sur sa page officielle Facebook, qu'en Tunisie, le braconnage, quoiqu'il constitue une pratique assez courante, s'est amplifié depuis 2011 : « Cette pratique est très dure cette année pour notre faune ». Les espèces concernées par cette pratique sont surtout le lièvre, la perdrix, la gazelle…dont les effectifs ne cessent de diminuer au fil du temps. Partout en Tunisie, à Tataouine, à El Ouaara, à Garaat Bouflija, à Ksar GHilen, à Douz…des Qataris, des Emiratis, des Koweïtiens sillonnent en toute tranquillité le désert et le Sahara. Ils sont orientés par des guides mal vaillants, pour des dollars qui se sentent le sang des gazelles et des outardes houbara. Selon M. Dabbar, notre faune saharienne, qui devrait faire notre fierté, souffre d'une violation outrancière de la part des Emirs du Golfe depuis une vingtaine d'années. Comment ces braconniers détiennent des fusils de chasse ? Comment ils ont passé les frontières de l'aéroport de TunisCarthage avec des faucons à la main ? Où sont les services des vétérinaires, les douanes, la police frontalière ? Qui les a donné des autorisations ? Des questions qui ne trouvent pas de réponses dans un pays de droit de l'homme et de respect du patrimoine.