Certains experts économiques ont qualifié d'exagérées les déclarations des responsables gouvernementaux sur la situation financière dans le pays (lire notre article). Ils ont précisé que les Tunisiens ont besoin d'un message positif d'autant que le gouvernement se prépare à lancer un emprunt obligataire pour mobiliser des ressources au profit du budget de l'Etat 2014. L'économiste Ridha Chkondali a indiqué qu'il ne faut pas évoquer l'incapacité de l'Etat à payer les salaires de ses fonctionnaires. Dans les cas extrêmes, l'Etat pourrait avoir recours à un emprunt auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT) en dépit de l'impact d'un tel choix sur l'inflation Karim Trabelsi, expert auprès du département des études, relevant de l'UGTT, a dénoncé, pour sa part, le discours alarmiste du gouvernement Jomâa, soulignant que le problème auquel nous faisons face actuellement est un problème de liquidité et non pas de solvabilité. Il a ajouté que ce problème est dû, essentiellement, à la concomitance du paiement des intérêts des crédits contractés par la Tunisie auprès de bailleurs de fonds internationaux, ainsi qu'au retard enregistré dans l'encaissement des recettes fiscales en raison, notamment, de la grève des agents du ministère des Finances. « De telles inquiétudes n'ont pas de raison d'être, sachant que les ressources fiscales (taxes, redevances, …) constituent 70% des recettes budgétaires », a-t-il précisé.
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