Dans une déclaration accordée à l'Agence de presse allemande (DPA), l'ancien secrétaire général d'Ennahdha et ancien Chef du gouvernement, Hamadi Jebali, a fermement critiqué la participation du mouvement au prochain gouvernement, considérant cette décision comme une faute contre la démocratie naissante en Tunisie. « Cette décision accentue le déséquilibre dans le pays et prive la scène politique d'un fort courant qui représente l'opposition, qui constitue le deuxième pilier dans n'importe quel pays démocratique », a-t-il expliqué. En réponse à une question sur un éventuel accord conclu entre Nidaa Tounes et Ennahdha, même avant l'élection de Beji Caid Essebsi à la magistrature suprême en décembre dernier, et sur la véracité des informations relayées portant sur des pressions exercées par l'occident pour que l'Islam politique garde sa place au pouvoir en Tunisie après l'avoir perdu en Egypte, M. Jebali a écarté tout accord entre les deux parties. « L'entente entre Nidaa Tounes et Ennahdha pourrait être issue d'une convergence des intérêts locaux et même internationaux, ou une politisation de la situation et une tentative de stabilisation du pays », a-t-il poursuivi. Et d'ajouter « Je pense que le régime local, régional et international veut faire participer Ennahdha au pouvoir, d'une manière ou d'une autre, malgré sa défaite aux élections. Dans ce climat d'instabilité qui règne dans la région, les pays arabes ont besoin d'un modèle de coexistence et de stabilité. De plus, tout le monde à l'intérieur du pays qu'à l'étranger croient que Nidaa Tounes ne doit pas gouverner seul ». Amani.B
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