La location de voiture patauge : sous-traitance, intrus, bradage des prix, charges élevées. Telle est la situation des agences de location. Ils vivent des moments difficiles et n'arrivent pas à sortir de l'impasse. Le secteur va mal. Tout le monde en convient et semble d'accord sur le fait que cette situation ne doit pas perdurer. Depuis le 14 janvier, cette activité accuse une chute sensible avec une baisse de 80% des chiffres d'affaires et une diminution des postes d'emplois. Plusieurs agences tirent la sonnette d'alarme car ils sont incapables de payer les salaires de leur personnel, les échéances de leasing, des banques, des taxes, de la CNSS. Bref, une situation qui n'a rien d'enviable devant laquelle le syndicat national des loueurs de voitures n'est pas resté les bras croisés. Les réunions et les concertations avec ses adhérents se poursuivent sans relâche. Une véritable mobilisation. Les contacts avec les autorités compétentes, en l'occurrence les ministères du Transport et du Commerce et du Tourisme se multiplient. Halte au Bradage des prix Le prix est une affaire commerciale entre un fournisseur, un distributeur et un consommateur. Le prix est fixé par la sacro sainte loi du marché, celle de l'offre et de la demande. Or certaines agences ouvertes clandestinement ne payent ni impôt, ni fiscalité. Elles concurrencent d'une façon déloyale le secteur en bradant les prix. La voiture louée à deux cents dinars la semaine alors que le prix réel, varie entre 350 et 400 dinars. Cette casse des prix nuit à l'activité. La sous-traitance porte préjudice aussi à l'activité. Des particuliers pratiquent des prix bas : la location de la voiture à 20 dinars par jour alors que le prix réel est fixé à 40 dinars. Le cahier des charges n'est jamais respecté. Aucun contrôle sur l'état des voitures et les prestations offertes. Faut-il établir une charte d'honneur et fixer des barèmes minima et maxima ? Oui, les loueurs de voitures peuvent s'engager entre eux sur un pacte de bonne conduite dans les affaires, une charte d'honneur et un code de déontologie qui engloberaient un volet prix. Pour résoudre leurs problèmes -dont celui des prix-, les professionnels doivent communiquer davantage entre eux pour créer un climat de confiance,