Pas de démocratie sans presse objective et professionnelle, a souligné hier Moaid Allami, membre du bureau exécutif de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), premier vice-président de l'Union des journalistes arabes et président du Syndicat des journalistes irakiens. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de son entretien avec le chef du gouvernement à la Kasbah, Moaid Allami a indiqué que la Tunisie a aujourd'hui besoin d'une presse libre et professionnelle qui transmet des messages clairs au public. Il a indiqué que l'entretien a permis d'évoquer certaines questions relatives aux médias en Tunisie, affirmant l'engagement du chef du gouvernement à promouvoir la liberté d'expression et toutes les libertés publiques en Tunisie. Le syndicaliste a également souligné l'importance de la réconciliation nationale en Tunisie dans la lutte contre le terrorisme. La FIJ et l'Union arabe des journalistes œuvreront à renforcer le partenariat avec le syndicat des journalistes tunisiens et les institutions médiatiques à travers l'organisation de sessions de formation et d'ateliers de perfectionnement, a-t-il assuré. Au cours de sa visite en Tunisie, Moaid Allami a rencontré le président de la République Béji Caïd Essebsi.