En dépit de l'absence de renforts et l'interdiction de recrutement, les défis de l'équipe stadiste sont toujours là et se valorisent Ça n'arrive peut-être qu'au Stade! Les nouvelles recrues sont là, avec à l'appui des contrats signés en bon et du forme, mais elles n'ont pas le droit de jouer. Faute d'honorer ses engagements, le club du Bardo se trouve sous l'effet de l'interdiction de recrutement. Un fait rare dans l'histoire du club qui en a vu de toutes les couleurs avec l'actuel bureau directeur. Les plaintes des joueurs se succèdent et se ressemblent. Plus encore: ils ont tous gagné leurs procès. Ce qui a obligé la fédération à interdire tout recrutement au club. C'est pourquoi nous pensons que la principale priorité du prochain président devrait se concentrer sur la nécessité d'éponger les dettes qui tournent autour de trois cent mille dinars. Le candidat qui postule à la présidence n'a point le choix. C'est une urgence à laquelle est confronté aujourd'hui le club. Elle devrait servir à redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard. Le meilleur est à venir Le constat est évident : dans sa version actuelle et après le départ de l'ossature de l'équipe, le ST a besoin de renforts. De nouveaux joueurs débarquent, mais à quoi cela devrait servir s'ils ne jouent pas ou s'ils ne sont pas qualifiés. Lassaâd Dridi se trouve aujourd'hui dans l'obligation de composer avec les moyens du bord. Il compte sur les jeunes joueurs lancés récemment dans le bain. Ces derniers ne manquent pas de retenir l'attention. Mais en même temps, ils manquent d'expérience. Surtout qu'ils n'ont pas suffisamment de temps pour se roder. La coupe est là et l'on sait à quel point les stadistes tiennent à cette épreuve. En cas de qualification, aujourd'hui face à la JSK, l'équipe accédera à un stade avancé et aura le droit de voir et de viser grand. Il s'agit au fait d'un avant-goût de la nouvelle saison dans laquelle le ST veut justement s'investir à fond. La parcours de l'exercice écoulé augure d'une métamorphose susceptible de pousser l'équipe vers l'avant. Les ambitions stadistes ne sont plus justement les mêmes. Elles ont pris une plus grande dimension. Légitimes et justifiées, elles reflètent une marge de progression qui récompense les efforts fournis par les joueurs et le staff technique. En dépit de l'absence de renforts, les défis de l'équipe stadiste se renouvellent et se valorisent. Dridi compte tout particulièrement sur l'apport de joueurs en pleine forme et en grand épanouissement. Le gardien de but, Kaïs Amdouni, est le chef de file d'une nouvelle génération qui arrive et qui est prête à prendre rendez-vous avec l'histoire. Ben Ali fait également partie de la liste. Même chose pour le jeune Toumi, auteur de bonnes prestations lors des matches de préparation. Mais la star reste toujours l'équipe. Le collectif avant l'individuel. Une formule, une vocation qui ont donné leur fruit et qui ne manquent pas aujourd'hui de montrer la voie. Dridi est catégorique: le plus important est encore à faire. Ce qui signifie que le meilleur est à venir... Sur fond d'espérance et surtout de confirmation.