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L'entreprise autrement : Mobilisons nos énergies! (III)
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 11 - 2019

Nous n'avons plus le choix. Nous devons tous agir, et sans plus tarder, pour sortir du bourbier général dans lequel nous sommes englués depuis des années et qui fait que notre pays est victime entre autres d'un marasme économique et d'une crise morale sans précédent. Et pour dire les choses comme elles doivent l'être, avouons que c'est déjà un peu tard.
Une situation qui va, hélas, freiner et pour longtemps notre développement et prendre en otage l'avenir de nos générations futures, car plusieurs de nos atouts ainsi que bon nombre d'acquis d'après-indépendance sont en train de disparaître à une vitesse vertigineuse.
Le constat est là, et il est plus qu'inquiétant. Nous enregistrons, en effet une régression accélérée du niveau de compétence de la population dans tous les domaines sauf dans celui des activités liées au manque et à l'absence de civisme et aussi celles hors la loi. Ces dernières ont tellement proliféré qu'elles sont devenues l'un des principaux freins à l'investissement, vrai moteur de croissance.
A cela nous devons ajouter la régression visible et non moins préoccupante du niveau de la discipline générale au sein de la population et aussi d'un affaiblissement accru du sentiment d'appartenance au pays et du recul du patriotisme. Cela sans parler de la multiplication des actes qui pourraient être assimilés à des trahisons et les trahisons elles-mêmes.
Nous devons tout d'abord arrêter de nous quereller et de passer tout notre temps à nous accuser mutuellement de tous les maux. Le niveau de violence verbale, écrite et autres ayant atteint des niveaux inquiétants. A tel point que certains on cru y voir les prémices d'une guerre civile.
Fake news, dont bon nombre sont diffusées à des fins de manipulation, participation massive à la propagation des rumeurs, dont certaines pouvant déstabiliser le pays, allégations, diffamation, divulgation d'informations de données personnelles pouvant porter préjudice à leur propriétaire ou d'informations délicates pouvant perturber l'ordre public, etc.
Autant de fléaux qui rongent notre société, depuis ces dernières années et qui deviennent de plus en plus nocifs et destructeurs. Nous avons été parmi ceux qui, depuis 2011, ont attiré l'attention publique sur le caractère grave et dangereux de ces phénomènes et proposé l'adoption de certaines mesures capables d'éradiquer ces fléaux ou au moins de les résorber.
C'est là le premier pas à faire en préparation à la mobilisation générale de la population pour sauver le pays. Proposition que nous avons faite depuis de longs mois sur ces mêmes colonnes et que nous avons développée dans ce même espace à plusieurs reprises avec des actions concrètes à faire.
Il nous faudra, ensuite, procéder à un diagnostic rigoureux et approfondi de la situation du pays. Un travail qui doit être beaucoup plus pointu que le séminaire que vient d'organiser le Centre d'études et de recherches économiques et sociales (Ceres) la semaine dernière.
Une rencontre de plus qui s'est fixé comme principal objectif d'évaluer l'ensemble des réalisations publiques, depuis l'indépendance, avec un accent mis sur la période de 2011 à nos jours et aussi réfléchir sur les horizons de la Tunisie en 2030. Des travaux qui pourraient moisir comme divers autres dans les tiroirs.
Le diagnostic qui, à notre humble connaissance, n'a jamais été effectué, est celui devant commencer par identifier puis clarifier tout ce qui est resté flou depuis le conflit Bourguiba-Ben Youssef et jusqu'à nos jours et crever tous les abcès qui infectent notre pays tout au long de ladite période.
Tout sans exception, dont notamment les événements à caractère politique qui ont entraîné la mort d'une ou de plusieurs personnes, les crimes financiers commis contre notre peuple, les atteintes à notre souveraineté territoriale, culturelle, monétaire et autres.
Le diagnostic en question doit évaluer les politiques publiques dans tous les domaines depuis 1956 afin d'identifier tous les facteurs négatifs dans le but d'éviter les mêmes erreurs. Il doit être conduit de façon à ce qu'il puisse servir de base à un travail de prospective et approfondi pouvant permettre l'élaboration d'un plan stratégique sur le long terme avec pour premier objectif la construction d'un nouveau projet de société.
Un nouveau projet avec pour piliers: liberté et dignité. Cette dernière englobe, cela va sans dire, sécurité, travail, souveraineté, bonne gouvernance, préservation de notre identité nationale et fait que chacun et tous sont redevables de leurs actes et paroles.
Sans l'élaboration de ce nouveau projet auquel tous les citoyens auraient participé et sans la tenue d'un congrès national qui aura pour principal objectif «la constitution économique et sociale», aucune chance de sortir du labyrinthe actuel ne pourrait être envisagée.
Par Foued ALLANI


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