La prestation de l'ESZ face au Club Sportif d'Hammam-Lif, mardi passé, a déçu la majorité des fans zarzissiens. Tous ceux qui ont fait le déplacement à la banlieue sud de la capitale, le jour du match, n'étaient pas contents. Ils ont hué et fustigé l'entraîneur, certains joueurs et le B.D. Ils réclament des changements urgents à plusieurs niveaux, avant qu'il ne soit tard, selon eux. Seuls Jouini et à un degré moindre le gardien Krir ont tiré leur épingle du jeu ce jour-là, et par conséquent ils ont été épargnés par les critiques des supporters. La pression n'est pas en reste sur les joueurs et dans les milieux proches du club actuellement à Zarzis. L'on se demande dans quelles conditions Rached et ses protégés vont préparer leur prochain match, prévu le dimanche 1er novembre, face à un poids lourd, le CA. Les sept points qu'elle a à son actif ne rassurent pas. Deux victoires contre EGSG et l'USBG ne constituent pas des exploits. Jusqu'à présent, l'ESZ n'a croisé le fer qu'avec des adversaires de son calibre ( EGSG, ASM, ESM, USBG et CSHLif ). Le plus dur reste à venir. Aucune comparaison entre l'équipe actuelle et celle de la saison écoulée, à tous les niveaux. L'ambiance au sein du club semble bonne, mais le fait que certains membres du comité directeur se soient retirés de leur propre gré prouve plutôt le contraire. Défense, mon doux souci. Le compartiment de la défense constitue le talon d'Achille de l'équipe. Au départ de Houcine Robeï à l'EST, le B.D. et encore plus l'entraîneur du club sudiste savaient pertinemment que l'effectif ne comprenait pas de doublure valable au poste d'arrière gauche pour combler la brèche. Le vétéran Bouzomita n'a pu tenir le coup et a été contraint de rendre le tablier. Talel Sraïeb n'a pas donné satisfaction non plus, du moins jusqu'à présent ; et le mal venait toujours de ce côté. De leur côté, Khéchèche et Hamdi Mabrouk, à l'axe, n'ont pas fait oublier Slim Bacha. L'entente de l'un d'eux avec Jouini n'est pas parfaite et des hésitations sont perceptibles dans leurs interventions. Du pain sur la planche, pour Rached en premier lieu. Tout le monde doit redoubler d'effort pour éviter d'éventuels désagréments, les jours à venir.