Un gotha de jeunes talents «made in Tunisia», qui respirent le parfum du jasmin et brillent par leur intelligence, leur attachement au pays, réuni à l'initiative de la Banque centrale de Tunisie le temps d'un après-midi à Hammamet pour «se connaître, se rapprocher et, éventuellement, mettre en place des synergies entre les compétences expatriées», souligne M. Taoufik Baccar, gouverneur de la BCT et parrain de cette initiative. Cette rencontre, organisée par l'agence THCom et la revue économique L'Expert, a vu la participation de M.M. Samir Laâbidi, ministre de la Jeunesse, des Sports et de l'Education physique, Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l'Artisanat, Slim Tlatli, ministre du Tourisme. C'est dire l'importance accordée à ces «ambassadeurs» de la Tunisie. Et ça tombe à pic, puisque c'est un beau prélude pour la célébration, à partir du 12 août, de l'Année internationale de la jeunesse, initiative avant-gardiste de Son Excellence le Président Zine El Abidine Ben Ali, adoptée à l'unanimité par les Nations unies. Le panel des compétences — parmi les plus brillants de leur génération – est ainsi célébré et mis à contribution. Il s'agit d'une reconnaissance méritée et une célébration de la réussite arrachée à force d'acharnement, de labeur et de sacrifice. Ainsi, pas moins d'une soixantaine de talents expatriés, mais ô combien attachés à la Tunisie, étaient présents . Chacun parmi eux est, à lui seul, une véritable success story. La crème de la crème, disons-nous : M. Kamel Bennaceur (vice-président de Schlumberger), Sonia Mabrouk (star du JT de LCP), Karima Ladjimi (à qui nous devons Démineurs ), Omar Mechri (économiste), Héla Dammak, ex-directrice à City Group, Mehdi El Gaïed, président des Paysagistes québécois, Ilyess Jouini, qu'on ne présente plus, Noomane Fehri, Sami Guedoir, Zied Mhirssi, Hanène Ben Youssef Ben Atig, et la liste est longue. Ils ont pu converser, notamment, avec les premiers responsables des institutions bancaires présents, à l'instar de Mme Alya Abdallah (BT) et MM. Kamel Néji (UIB), Slah Eddine Ladjimi (BIAT) et Khélil Ammar (BFPME). Presque une année après l'initiative de la BCT d'organiser une première rencontre avec les compétences exerçant à la «City» de Londres (3 août 2009), des idées de projets et de coopération ont vu le jour. A l'unanimité, ils proclament leur part de responsabilité sociale et économique et leur volonté de participer au processus de développement de la Tunisie et de véhiculer une image réelle et objective des progrès accomplis dans leur pays natal. Profondément attachée au pays, cette intelligentsia est à même de jeter les ponts entre la Tunisie et les pays d'accueil. Le réseautage social et d'affaires, ce fameux «networking» tant convoité dans ces temps de disette sur le plan international suite aux crises (financières, puis économiques), est à portée de main. Une main tendue par la Tunisie et à ses responsables politiques et économiques afin d'impulser un partenariat gagnant-gagnant avec nos porte-fanions expatriés. «La vision du Président Ben Ali de parier sur le développement humain et d'accorder une place prépondérante à la jeunesse est un message on ne peut plus clair», souligne M. Baccar et d'ajouter: «La Tunisie mise sur ses compétences où qu'elles soient pour impulser le rythme de développement et arrimer le pays au rang des nations développées. Dans ce sens, les compétences dans leurs pays de résidence sont une fierté pour la Tunisie et d'excellents exemples de réussite». Un pur bonheur que de célébrer cette intelligentsia tunisienne qui a su, certes, relever les défis, mais qui reste profondément attachée au pays et imbibée des valeurs qui caractérisent tant le Tunisien, ouvert sur le monde. Un pari sur le rôle des élites et des compétences tunisiennes à l'étranger pour participer à la mise en place de la Tunisie de demain. Au vu du nombre de participants à cette rencontre, on ne peut qu'être fier et rassuré. De bon augure.